Nightwish: Made in Hong Kong (and in various other places)

Tiens, avec cet album en concert de Nightwish, Made in Hong Kong (and in various other places), ma collections d’albums-live-où-j’étais-présent s’agrandit: ça doit être mon troisième. Car le titre est quelque peu trompeur: la particularité de cet album est de compiler des morceaux joués un peu partout sur la planète à l’occasion de la dernière tournée, dont l’étape zurichoise.

Ce qui pourrait être une mauvaise idée (on attend en général d’un album live qu’il retranscrive l’ambiance d’un seul concert) s’avère en fait être une plutôt bonne surprise.

On a droit à huit morceaux en concert, tous tirés de Dark Passion Play, qui dégagent une belle énergie et coupent court aux transitions parfois désastreuses des musiciens sur scène. Les fans de la première heure vont sans doute couiner qu’il n’y a aucun morceau de l’ère d’avant, mais 1) s’il y en avait, ils couineraient sur le thème “c’est pas Tarja!” et 2) ils ont déjà l’excellent End of an Era à se mettre sous le tympan.

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Alias à Zurich

Le concert de Nightwish a également été l’occasion pour nous de visiter la capitale officieuse de la Suissalemandie. D’un certain point de vue, c’est très décevant : les autochtones parlent plus volontiers le français ou l’anglais que l’allemand. Bon, techniquement, ils parlent plus volontiers le züridütsch, mais avec les touristes dans notre genre, les vagues …

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Nightwish à Zurich

Il y a des groupes que l’on attend toujours un peu au tournant de l’exercice en concert. Nightwish, avec sa tendance au métal symphonique à grand spectacle (instrumentation pour philharmonique, chœurs en pagaille) est clairement de ceux-là. C’est donc avec une appréhension certaine qu’Isa et moi (surtout moi, l’appréhension) sommes allés les voir à Zurich.

Première constatation, le Hallenstadion, c’est grand – peut-être même plus grand que le Palais Omnisport de Bercy dans lequel j’avais vu Trust, Iron Maiden et quelques autres il y a un siècle (ou peu s’en faut). En conséquence, dans ces conditions, une place dans les gradins n’est pas une bonne nouvelle : c’est loin et on entend mal.

Deuxième constatation : mon appréhension s’est avérée en partie justifiée. Malgré la tétrachiée d’effets pyrotechniques en pagaille, le superlatif des prestations studio du groupe se transpose plutôt faiblement sur scène. Je soupçonne que c’est en grande partie dû à mes propres attentes – en quelque sorte au concert fantasmé que j’attendais.

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