Todesbonden: Sleep Now, Quiet Forest

Vous vous souvenez peut-être que, pour la chronique de Mobius il y a quelques jours, j’avais mentionné que le groupe m’avait été recommandé par une double chronique de Fred Bezies. L’album Sleep Now, Quiet Forest, de Todesbonden, est le seconde recommandation de cette chronique, également en metal symphonique.

Todesbonden est un groupe américain, originaire du Maryland, avec plus de douze ans d’expérience et qui propose un metal symphonique lyrique qui mélange des inspirations folk, musiques du monde, goth et néoclassiques à la Dead Can Dance.

Dit comme ça, ça peut faire un peu peur, mais Todesbonden – et, notamment, sa chanteuse Laurie Ann Haus – parvient sans trop d’effort à lier les différents aspects de ces genres disparates.

Avec pas moins de onze pistes et presque une heure d’écoute, Sleep Now, Quiet Forest un album plutôt costaud. Les morceaux ne dépassent pas les huit minutes et rares sont ceux qui passent la barre des cinq. D’un côté, on évite les epics soporifiques, mais de l’autre, le côté “gros mélange” a tendance à ressortir.

Bon, il faut quand même avouer qu’on sent qu’il y a du métier là-derrière: Todesbonden maîtrise son sujet et est aussi à l’aise dans des compositions metal (“Trianon”, “Fading Empire”, “Sail Alone” ou “Battle of Kadesh”) que des trucs plus perché (“Surya Namaskara”); il y a même des passages qui me rappellent des OST d’animé (Wolf Rain, notamment, avec “Aengus Óg Fiddle”, ou le morceau-titre qui, en lui-même, a un côté titre d’animé).

Quelque part, un groupe qui peut passer de Nightwish à Loreena McKinnit à Dead Can Dance sans que l’auditeur n’ait l’impression que ça saute du coq à l’âne, ce n’est pas banal. Et puis il y a des blindes de violons et j’adore le violon, alors… Après, il y a des trucs que j’aime moins, comme les passages lyriques (“Ghost of the Crescent Moon” et “Flow my Tears”).

Je pourrais dire que, le metal symphonique étant un genre très encombré, il est bon d’écouter quelque chose qui sort des sentiers battus, mais la vérité est que Sleep Now, Quiet Forest n’est pas vraiment un album de metal. Je veux dire, y’en a aussi, mais ce n’est pas ce qui définit le mieux cet album.

Quoi qu’il en soit, Todesbonden a réussi là un album impressionnant et souvent excellent. Comme Sleep Now, Quiet Forest est disponible sur Bandcamp, je vous encourage fortement à y jeter une oreille. En plus, son prix numérique est très raisonnable.

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2 réflexions au sujet de “Todesbonden: Sleep Now, Quiet Forest”

    • Pour le coup, il m’a plus impressionné que celui de Mobius, mais dans leur cas, je pense aussi que c’est un premier album pas forcément réalisé dans les meilleures conditions, non plus.

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