Tonton Alias fait un Hackintosh (ou tente de)

Or donc, j’ai un eeePC qui prend la poussière.

Je vous ai déjà parlé de cet engin, qui a pour lui sa taille microscopique et son équipement raisonnable (processeur décent, webcam, wifi, etc.) et contre lui à peu près tout le reste, à commencer par le fait que ce n’est pas un Mac. Ça fait un petit moment que je me promettais de profiter de quelques jours de vacances pour tenter de remédier à cet état de fait en installer une version de MacOS X dessus.

On va faire simple: ça ne l’est pas. Simple, donc. Ma première tentative est partie sur l’installation de 10.6 à partir d’un stick USB, en utilisant un BIOS modifié et un bootloader du nom de Chameleon. La technique était prometteuse, notamment en ce qu’elle permettait de ne pas (trop) manipuler l’installation lambda de l’OS. Elle semblait même raisonnablement simple et ne nécessitait pas de lecteur DVD-ROM externe que je n’ai pas.

Il y avait un piège. En fait, il y en avait plein, mais le principal est que ça ne fonctionne pas et que je ne sais pas pourquoi. Un premier essai, après quelques tâtonnements, a fini par produire une clé bootable, mais qui ne va pas plus loin que l’écran de démarrage de l’OS; une deuxième n’est même pas arrivée à cette partie.

Le plus frustrant, c’est que je n’ai aucune idée de pourquoi ça ne fonctionne pas et que chaque tentative implique plusieurs heures (comme “trois ou quatre heures”) d’attente pour que l’installation de l’OS se fasse sur la clé. C’est le problème avec ce genre de hack: plein de gens ont des idées saugrenues, mais peu savent comment gérer ce qui plante (et quand c’est le cas, ça implique des lignes de commande Unix pour barbu, assortis de commentaires genre “mais c’est tout simple…”).

De plus, je m’aperçois que même en tassant, je n’arriverai jamais à coller l’intégralité d’un MacOS X 10.6 sur les maigres 4 GB de disque interne du bidule. Du coup, je suis parti sur la deuxième option – techniquement, la première. Elle passe par le téléchargement d’une version modifiée de MacOS X 10.5, dite “iDeneb”. Ça n’a pas l’air beaucoup plus simple, mais au point où j’en suis, ça a surtout l’air mieux que rien.

Je suis bien conscient que le produit fini, s’il fonctionne un jour, s’apparentera à des pneus de F1 collés sur un tracteur, le tout utilisé pour dévaler une montagne, mais c’est à peu près la dernière chance que j’ai de faire quelque chose d’à peu près constructif avec cet engin. Au mieux, j’aurai un ordi portable utilisable en avion, ce qui n’est pas une mauvaise idée – surtout face à la perspective d’un voyage au Bangladesh dans deux semaines…

(Photo Kamil Porembiński sous licence Creative Commons Share-Alike)

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26 réflexions au sujet de “Tonton Alias fait un Hackintosh (ou tente de)”

  1. Tu t’embêtes beaucoup.
    J’ai installé une Debian mnimal avec Compiz en standalone depuis une clé USB sur mon Eee PC, ça tourne comme une horloge.

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  2. Tonton alias tu es un génie ou un fou
    C’est déjà la galère d’installer Mac Os sur un vrai PC mais alors là…
    Pourquoi tu veux absolument y installer le système à la pomme, tu vas t’arracher les cheveux qu’il te reste…

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  3. bah oui mais le temps que tu utilise pour installer Mac sur ton eepc, tu serais devenu un maitre linux lol
    après moi perso sur mon Pc j’avais Linux grimé Mac OS (ça reste beaaaaaaaau lol)

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      • Tout le monde sait que le grand Alias est immortel voyons..
        question subsidiaire,pourquoi ne pas remplacer ton eepc par un macbook air?

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        • J’ai déjà un MacBook Pro (deux, même) et l’idée est de faire quelque chose de réellement utile (pour moi, donc) avec cet eeePC qui, autrement, prend la poussière. C’est un cadeau, je n’ai pas envie de le revendre (éventuellement de le donner, si je n’arrive à rien).

          Mais c’est vrai que le jour où je change de laptop (normalement dans 2-3 ans), la question se posera de prendre un MacBook Air. Si ça se trouve, je n’aurai peut-être pas le choix, d’ailleurs.

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  4. Eh ben vous allez rire: j’y suis arrivé. La preuve en image.

    Ne me demandez pas comment précisément: j’ai fini par passer par une carte SDHC et, après de longs moments de moulinage dans le vide au démarrage, ça a fini par de décoincer.

    Victoly! Le crois que je vais exceptionnellement me laisser aller à une bière, moi.

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