Warship Jolly Roger, tome 2

Le premier tome à peine refroidi, voici que la série Warship Jolly Roger de Miki Montlló (dessin) et Sylvain Runberg (scénario) remet le couvert, avec un deuxième tome intitulé “Déflagrations” qui confirme les impressions, bonnes comme mauvaises, que j’avais eues.

D’un côté, dans Warship Jolly Roger, on a un genre de space-opera assez classique, avec des humains dans des gros vaisseaux, une confédération galactique et pas mal d’autres poncifs du même tonneau. Par contre, de l’autre, on a des personnages dignes d’un western-spaghetti de la grande époque: on a l’impression qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.

Le capitaine fonce sur la voie de la vengeance froide et tant pis pour ceux qui se mettent sur son chemin! Le gamin commence sérieusement à ressembler à une créature dont on se demande si elle est vraiment humaine en dedans. Et le psychopathe continue à être un psychopathe. Seule la terroriste commence à se rendre compte que ses anciens amis sont moyennement fréquentables – encore moins que ses nouveaux amis.

Car oui, si ça c’est du côté des gentils, les méchants sont vraiment pires, entre le mouvement révolutionnaire qui n’hésite pas à massacrer des autochtones parce qu’ils gênent et le président qui, lui, va carrément inoculer une maladie mortelle au fils du capitaine pour lui forcer la main.

Je ne sais pas pour vous, mais je sens que cette série ne se dirige pas vers une fin bisounours. En fait, c’est peut-être le problème: je ne sais pas trop quoi penser de cette série. Si c’est un arc court, genre trois ou quatre volumes, c’est tendu comme il faut; si c’est censé être plus long, je ne suis pas sûr d’accrocher.

Mais, en l’état, c’est plutôt bien foutu: dépaysant, brutal et tordu, avec une direction artistique assez bizarre pour le genre, mais qui colle assez bien au style de la série. Ce deuxième tome de Warship Jolly Roger, sans être absolument transcendant, est bon. À suivre, donc.

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