X-Men: Days of Future Past

Encore un film de la franchise X-Men auquel je vais à reculons: Days of Future Past fait la liaison entre la série “contemporaine”, le flashback que constituait First Class et les spin-off sur Wolverine, X-Men Origins et The Wolverine.

“À reculons”, parce qu’à l’exception du premier, je les ai tous trouvés d’une qualité entre le moyen et le médiocre et qu’en plus, à part Logan qui a le mérite d’être amusant dans son côté brut de décoffrage, je trouve les personnages peu intéressants. Mais bon, pression des pairs et tout ça.

Bon, je vais être honnête: je n’ai pas regretté. S’il n’est – toujours – pas du niveau du premier, cet opus-ci a le mérite de se laisser regarder et d’offrir, d’une part un dépaysement certain avec sa plongée dans les années septante et, d’autre part, de contenir son lot de scènes spectaculaires – à commencer par l’évasion de Magneto du Pentagone.

J’ai également bien aimé certaines scènes dans Paris vues comme à travers les caméras de télé ou les films Super-8 des spectateurs, qui amènent bien l’immersion années 1970. J’ai été moins impressionné par les anachronismes, comme l’avion muni de winglets. À part ça, les acteurs font un bon boulot, mention spéciale à Michael Fassbender dans son rôle de Eric Lensherr/Magneto.

À part ça, il contient également une cargaison de séquences foireuses. Déjà, c’est une histoire de voyage dans le temps, qui est un peu l’ingrédient miracle pour des séquences foireuses – et, d’ailleurs, ça ne rate pas. Et puis il y a des personnages dont les niveaux de pouvoir semblent varier avec l’action – de nouveau Magneto, qui peine à se débarrasser de quatre petzouilles dans une cuisine, puis invente les balles à tête chercheuse sans ligne de vue, puis fait voler un stade entier.

J’ai l’impression que le souci de X-Men, c’est qu’à force de vouloir intégrer les mutants dans notre monde réel, on arrive très rapidement aux limites du réalisme dans un tel exercice et que les auteurs ont eu du mal à faire leur choix entre ces deux extrêmes. Du coup, on a quelque chose qui paraît un peu bancal – pas seulement ce film, mais toute la franchise.

Objectivement et pris dans son ensemble, Days of Future Past est plutôt bon. Pas exceptionnel, mais en s’arrêtant plus sur les personnages et leurs choix plutôt que sur leurs pouvoirs et leur capacité à baffer du méchant, il est plus intéressant que d’autres films de la franchise.

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2 réflexions au sujet de “X-Men: Days of Future Past”

  1. ouch, alors celui-ci, la clim excessive de la salle, et malgré le son à fond, j’ai lentement glissé dans une sorte de somnolence avant la fin. Je m’étais fait Edge of tomorow juste avant, eh bien c’est le Tom Cruise que j’ai préféré, et pourtant, c’est une cruiserie d’une banalité sans nom! Je suis pourtant open sur les adaptations des comic books, mais là le glouton, je n’en puis plus!

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