“Zoë’s Tale”, de John Scalzi

Zoë, fille (adoptive) de John Perry et Jane Sagan, embarque à la suite de ses parents pour aller fonder une nouvelle colonie sur une planète sauvage. Pour le reste de l’histoire de Zoë’s Tale, signé John Scalzi, je vous renvoie à The Last Colony, parce que c’est la même, mais du point de vue de cette adolescente pas tout à fait comme les autres.

Déjà, Zoë est vénérée comme une déesse – ou peu s’en faut – par un peuple extra-terrestre qui doit partiellement sa sapience au père biologique de Zoë. Ledit peuple a d’ailleurs dépêché à ses côtés deux de ses représentants, mi-chroniqueurs, mi-gardes du corps. Ce qui fait un peu tache dans une colonie par ailleurs exclusivement humaine.

Ensuite, ses parents ont été désignés comme chefs de la nouvelle colonie – qui, comme de bien entendu pour une colonie perdue, s’appelle Roanoke – et, quand il apparaît que l’Union coloniale ne leur a pas tout dit, elle va se retrouver sur la sellette, comme ses parents.

Mais, à part ça, Zoë est une jeune fille comme les autres, qui aime la musique et dire du mal des garçons avec sa meilleure copine. Sauf que, sur une planète coupée du reste de la civilisation, ça va vite devenir coton, surtout quand s’ajoute aux dangers inhérents à Roanoke une menace interstellaire qui pourrait bien vitrifier la colonie.

En conclusion de ma lecture de The Last Colony, j’avais pointé une narration un chouïa décousue, qui était plutôt gênante pour la compréhension de l’intrigue. Zoë’s Tale est, d’une part, bien plus cohérent – notamment en se concentrant sur la protagoniste-narratrice – et, d’autre part, permettant de remplir les blancs de son pendant.

Du coup, lire Zoë’s Tale presque deux ans après The Last Colony ne s’était pas avéré être un très bon calcul. Les deux ouvrages sont très complémentaires – peut-être trop, en fait: il est difficile de les considérer séparément et je ne conseillerais pas de lire Zoë’s Tale avant The Last Colony.

Mais ce détail mis à part, la lecture de Zoë’s Tale s’est avérée très agréable. Il lui manque peut-être un côté réellement “science-fiction” avant le dernier quart, mais c’est un excellent complément à la trilogie Old Man’s War (augmentée depuis par The Human Division).

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