Autour de Barcelone

Cet article est le numéro 3 d'une série de 6 intitulée Barcelone 2012

Avouons-le: à Barcelone, nous sommes de touristes. Bon, on a bien un contact autochtone, en la personne de Monsieur Poulet, mais comme il a un peu autre chose à faire (genre famille et boulot) que nous coacher, on se débrouille. Du coup, on a tendance à prendre la route touristique.

Retour de Barcelone (attention: flashbacks en vue)

Donc, voilà. Barcelone, c’était génial! Je ne vous en ai pas plus parlé, en partie à cause de la paranoïa “ne pas dire en ligne qu’on est en vacances à l’étranger” et, en partie, parce que je n’ai pas toujours eu le temps de faire des articles cohérents sur le sujet. Une semaine dans cette ville, c’est à peine suffisant. En fait, c’est juste assez pour se demander quoi faire vers la fin et pour se dire qu’en fait, une semaine de plus, ce ne serait pas de trop.

En fait, je crois que j’aime bien cette ville. Elle est très animée (parfois trop, genre on s’entend à peine penser dans les bistrots fréquentés), plutôt belle pour ce qu’on en a vu et, surtout, elle donne l’impression d’être habitée partout. Pas comme les Rues-Basses de Genève, pour donner un exemple au hasard.

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“Les pirates du temps”, de Raymond Milési

Les pirates du temps est le troisième tome des aventures de Delcano, signé Raymond Milési, dont je vous avais déjà parlé précédemment. Pour ceux qui prennent l’histoire en route, Delcano est un agent indépendant des services secrets terriens, dans un 49e siècle multiplanétaire. Du bon vieux space-opéra des familles avec un héros mâtiné San-Antonio.

Vous aurez noté que je n’ai pas chroniqué ici le deuxième tome, Futur sans étoiles; la raison en est principalement qu’il m’avait déçu. La faute surtout à un rythme bancal, qui commençait par deux chapitres de digressions, se concluait à peu près aux deux-tiers de l’ouvrage (en plus avec à peu près la même ficelle que dans le premier volume) et finissait le reste du bouquin en roue libre.

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Formicapunk (Boulet: Notes 7)

Cruel dilemme, épisode N+1 : soit je vous parle des choses que je n’aime pas dans Formicapunk, le septième tome des Notes de Boulet, et je fais le billet le plus court de l’histoire de ce blog, soit je vous en dis tout le bien que j’en pense et je répète à l’envi les articles précédents.

Ce nouveau volume couvre une année, entre juillet 2010 et juillet 2011, de son blog-BD avec, comme fil rouge, la question des univers parallèles. À la sauce Boulet, bien entendu: l’homme qui met le doigt sur les absurdités des trucs à la mode, de préférence si c’est geek.

Genre, pourquoi le steampunk est un genre qui n’a pas vraiment été pensé avec un aspect pratique à l’esprit. Sans même parler du “formicapunk” qui donne son nom à ce tome, basé sur la technologie des années 1970-1980.

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Au soleil de Barcelone

Activité bloguesque réduite aujourd’hui – et sans doute également demain – pour cause de vacances à Barcelone, dans le but premier d’aller faire sa fête – ou fêter son anniversaire, c’est selon – à Monsieur Poulet.

Pour le moment, la journée a surtout été occupée par beaucoup de transports en commun: le tram et le bus jusqu’à l’aéroport (avec un accident au milieu, histoire de faciliter les choses), puis l’avion, et re-le train jusqu’à l’hôtel.

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Steve Hogarth & Richard Barbieri: Not the Weapon but the Hand

Encore un album bizarre. Ça devrait être le dernier avant un moment. J’espère. Donc, Not the Weapon but the Hand est le fruit de la collaboration entre Steve Hogarth et Richard Barbieri. Si le premier évoque instantanément Marillion, le second me fait immanquablement penser à la variété italienne, qui m’est moins insupportable que la variété française pour la seule raison que je n’en comprends pas les paroles.

Bon, en fait, ça n’a juste rien à voir: Richard Barbieri a officié avec le groupe Japan dans les années 1970, avant de rejoindre bien plus tard Porcupine Tree. C’est une bonne nouvelle: on est en terrain progressif. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un peu la seule, mais je dois avouer que cet album n’a pas déclenché chez moi l’ouragan d’enthousiasme qu’une telle collaboration aurait pu supposer.

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Lettre ouverte aux nounous d’Internet

C’est malin, je suis de nouveau tout énervé. Plus précisément, je commence à en avoir doucement marre des gens qui veulent me dire ce que je dois voir. Doucement, parce que je suis suisse et quelqu’un de plutôt patient pour certaines choses, mais marre quand même.

Alors bien sûr, il y a l’histoire des caricatures d’un prophète parmi tant d’autres, que ce soit en vidéo ou sous forme de dessins de presse, mais j’ai appris qu’il est inutile de rager contre des fanatiques. Autant les classer dans les catastrophes naturelles, au même niveau que les ouragans, les tremblements de terre et les mises à jour logicielles ratées.

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“Les livres maudits”, de Jacques Bergier

J’aurais dû me méfier. J’ai cherché un peu partout, puis fini par trouver au détour d’un étal du marché aux puces, Les livres maudits, livre de Jacques Bergier que Ghislain m’avait vanté dans la foulée du Matin des magiciens.

En fait, j’avais un peu tiqué en notant qu’il avait été publié dans la collection “Aventures mystérieuse” de J’ai Lu, fameuse pour ses couvertures bordeaux et son contenu hautement pipologique, à base d’extra-terrestres, d’anciens astronautes et d’occultisme. J’en ai lu pas mal quand j’étais jeune.

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Dead Can Dance: Anastasis

Or donc, avec cet album Anastasis, Dead Can Dance est de retour, et il y eut moult réjouissances! Si vous ne connaissez pas Dead Can Dance et que vous connaissez des personnes qui ont été rôlistes dans les années 1990, évitez de le leur mentionner si vous tenez à vos rotules.

Dead Can Dance est un groupe fondé en Australie qui joue sur beaucoup de contrastes: une musique d’inspiration médiévales, mais aux sonorités ambiantes électroniques (et plutôt minimalistes), des influences celtiques et orientalisantes et un duo de voix lyriques, masculine (Brendan Perry) et féminine (Lisa Gerrard).

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John Carter of Mars

Nouvelle séance de rattrapage cinéma hier soir avec, pour une fois, un film que j’ai regretté de ne pas avoir pu voir au ciné: John Carter of Mars. On va résumer l’intrigue simplement: un Terrien de la fin du XIXe siècle, ancien soldat de la Guerre de Sécession, se retrouve sur une planète Mars habitée (et nommée par les autochtones Barsoom), impliqué dans une guerre civile.

Alors c’est de l’aventure edwardienne (le bouquin originel, A Princess of Mars, a été écrit il y a pile cent ans), signée Edgar Rice Burrough, ce qui signifie que c’est truffé de clichés (princesse à sauver, bons sauvages, héros ancien militaire confédéré, etc.) et de bons sentiments. Mais, si on rentre dans l’histoire, ça a un côté voltigeant et grande aventure plein la gueule qui est très plaisant et même plutôt enthousiasmant.

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Beardfish: The Void

Décidément, c’est la semaine des albums difficiles à chroniquer! Aujourd’hui, ce sont les rétro-progressifs suédois de Beardfish qui débarquent avec The Void, leur nouvel album. Difficile, d’abord parce que c’est du rétro-progressif, un genre qui parfois m’agace et aussi parce que, dans ce cas, ce sont les morceaux les plus “style-genre” qui me plaisent le plus.

The Void est un gros mélange d’influences diverses, onze morceaux plutôt longs (entre six et huit minutes de moyenne, si l’on excepte l’intro narrative, très courte, et les quinze minutes de “Note”) qui repompent joyeusement des sonorités souvent vieilles d’un demi-siècle.

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Comment (ne pas) faire de la direction artistique

Ou: “le lupanar s’illustre”. Car, à l’heure où je vous écris, les fichiers du Secret du Domaine des trois sources – autrement dit, de la campagne lupanar – devraient être sur les serveurs de l’imprimeur. L’occasion donc pour moi de revenir sur tous les ratés qu’a connu la direction artistique de ce projet.

Alors bon, posons tout de suite le point suivant: grâce aux efforts et aux talents conjugués de Nathanaël Fis, LohranSébastien Lucas, Arnaud Stouffs, Le PiXX et X-aël, plus Psychée pour les études préliminaires, ça va être beau. Quelque part, j’ai un peu l’impression que ce ne sera pas grâce à moi.

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Katatonia: Dead End Kings

Vous savez que vous aurez un problème pour chroniquer un album si, au bout de quelques minutes, vous vous dites “il est pas mal, le nouvel Anathema”, avant de vous rappeler que vous l’aviez déjà chroniqué il y a plusieurs mois et que, ce que vous écoutez à l’instant, c’est Dead End Kings, le dernier Katatonia.

Après, soyons clair, ce n’est un problème que dans deux cas de figure: si vous n’aimez pas Anathema (auquel cas il y a peu de chance que vous le trouviez “pas mal”) ou si vous devez chroniquer l’album; pas de bol pour ma pomme!

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La blogueuse et l’éditeur: TheBookEdition répond

Je l’avais déjà vu passer sur les blogs d’autres collègues ayant traité du sujet, c’est donc sans surprise que j’ai reçu vendredi un droit de réponse de TheBookEdition qui, s’il est bien l’éditeur du livre qui a déclenché tout ce pataquès, se défend d’avoir voulu réduire au silence le blog de Sophie.

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Flattr: rapport pour août 2012

Encore un “petit” mois pour les revenus Flattr: août se termine avec €2.19 de revenus (pour toujours €5 de dons) et à peine cinq clics. On va dire que c’est encore les vacances. L’article sur aFlattr recueille deux clics et €0.90, Dungeon Crawl Stone Soup récupère un nouveau clic et €0.80 et le coup de gueule sur Diaspora ramène et €0.50, ce à quoi s’ajoute un clic sur mon profil Flattr pour €0.23.

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Total Recall

La séance de cinéma d’hier soir a été précédée des dialogues suivants, d’abord jeudi: “On devait pas aller voir un film ce samedi?” – “Oui, mais j’ai oublié quoi.”; puis vendredi: “Ah, ça y est, je me souviens de ce qu’on voulait aller voir au ciné et c’est normal qu’on est oublié: c’était Total Recall.” Logique.

Si j’étais méchant, je dirais qu’on aurait mieux fait de ne pas s’en rappeler: ce film est plutôt médiocre. En fait, pour être très précis, il est décevant. Il prouve que s’il est possible de faire un bon film avec un blockbuster décervelé, il est beaucoup plus difficile de faire du blockbuster avec un minimum de cerveau, parce que juste un minimum, ce n’est pas assez.

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“Wastburg”, de Cédric Ferrand

Sois maudit, Cédric Ferrand! Que la malepeste te ronge la boyasse et que les ribaudes te caillasse la trogne jusqu’à ce que ça fasse de la mousse! À cause de toi et de ton roman Wastburg, j’ai lu de la fantasy et, non seulement je me sens sale en dedans, mais en plus, je me retrouve à jacter comme un malandrin de ta ville infernale!

Non, en fait, le pire, ce n’est pas tant que j’ai lu de la fantasy – de la vraie, de la médiévale, avec des épées et des murailles – pour la première fois depuis la fin du XXe siècle (ou peu s’en faut). Le pire, c’est que j’ai aimé ça.

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Villes privées américaines

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