Overhead: And We’re Not Here After All

“Quand les hommes de cent trente kilos disent certaines choses, ceux de soixante les écoutent”, faisait dire Michel Audiard à un de ses personnages. De même, quand un chroniqueur de Prog-résiste (connu sous le nom d’Acritarche) dit quelque chose, comme le fait qu’Overhead est un très bon groupe de néo-prog finlandais, le fan l’écoute et achète le premier album qui lui tombe sous l’iTunes, à savoir And We’re Not Here After All.

Donc, je l’ai écouté, j’ai acheté, j’ai écouté et j’approuve son enthousiasme, jusqu’à un certain point. Certes, Overhead est sans aucun doute un très bon groupe de rock progressif, avec un néo-prog qui rappelle très fort celui de Sylvan, en tous cas sur ce And We’re Not Here After All. Une voix peut-être un peu moins travaillée, mais des guitares et des claviers très affûtés pour une interprétation moderne du genre.

Il y a des choses très bien dans cet album, d’autres qui me branchent moins et au moins une qui nourrit quelques doutes sur la santé mentale du compositeur. Dans les très bien, le diptyque d’introduction “A Method” – “… to the Madness”, les presque douze minutes de “Lost Inside”. Dans les moins bons, j’ai trouvé “Time Can Stay” et “A Captain on the Shore” quelque peu soporifiques et, dans la catégorie WTF, “Entropy” et son début façon mauvais néo-prog des années 1980, mais qui, heureusement, se termine mieux.

À part ces petits détails, le gros défaut du groupe, c’est surtout qu’il est très compliqué de choper leurs albums en numérique de façon légale. Seul celui-ci est dispo sur iTunes et, comme il date de 2008, c’est un peu vexant (il y en a eu trois autres depuis). Bah, j’irai piller Gibert début juillet, je devrais bien y trouver les autres…

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9 réflexions au sujet de “Overhead: And We’re Not Here After All”

  1. Alias: “…j’ai trouvé « Tome can Stay »…”
    Ouais, t’as trouvé la version suisse, quoi! Tout en finesse valaisanne.
    Pff, y n’a nin tot ses frites dans l’mém satchô. Mè l’é biname tôt d’méme…

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