Ce n’est pas exactement la première fois que je me lance sur ce sujet, mais il se trouve que le dénommé Seb Sauvage, dont je suis le blog depuis quelque temps (grâce à Chassegnouf), vient de poster un billet intitulé Pourquoi j’utilise des logiciels libres/opensource qui explique parfaitement la raison pour laquelle je hais OpenOffice et consorts avec une haine plus intense que la lumière des milliers de soleils.

En gros, le problème n’est pas tant de travailler avec OpenOffice ou LibreOffice, mais de devoir changer de système. Et non, ce n’est pas pareil: les feuilles de style – pour prendre un outil de base, que j’utilise massivement tous les jours – fonctionnent de façon très différente, avec une ergonomie qui n’est pas sans rappeler l’utilisation d’une manivelle d’écluse en guise de robinet à eau potable.

Cela dit, le reste du billet – entre autres sur la portabilité et l’ouverture des formats, ce qui en théorie assure leur pérennité – est très intéressant également. Le souci avec beaucoup de ces applications libres et ouvertes, c’est qu’elles ne sont pas super pratiques en comparaison de leurs équivalents commerciaux.

Du coup, la question est de savoir si on préfère avoir du ouvert, portable, mais avec une expérience utilisateur de tracteur soviétique, ou si on préfère quelque chose de plus léché et plus agréable à utiliser, tout en prenant le risque de se laisser enfermer dans des standards qui n’en sont pas. Ça, plus quelques autres risques mentionnés dans le billet.

Personnellement, je ne navigue qu’entre les mondes Windows (au bureau) et Mac (chez moi), ce qui limite les risques de friction. La plupart des logiciels que j’utilise sur une plateforme donnée existent aussi sous une forme quasi-identique sur l’autre. Ça m’évite de m’arracher les quelques cheveux qui me restent (et qui, de toute façon, blanchissent).

(Tracteur à missiles soviétique, photo par rikdom sous licence Creative Commons Noncommercial Share-Alike)

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