


Parmi la tonne métrique d’albums de rock prog achetés à Paris, j’avais raflé Insurgentes, de Steven Wilson, Lightdark, de Nosound et Schoolyard Ghosts, de No-Man. Presque deux mois plus tard, je suis encore quelque peu perplexe.
Ces trois albums ont ceci de commun qu’ils représentent une tendance plutôt récente du rock progressif, parfois étiquetée « post-prog » pour sa similitude avec le mouvement post-rock (même si cette étiquette s’applique également à d’autres groupes, comme The Mars Volta ou Pure Reason Revolution; enfin bon, vous savez ce que je pense des étiquettes, depuis le temps).
Le groupe emblématique de cette tendance est sans conteste Porcupine Tree. Enfin, je devrais plutôt dire que le personnage emblématique de cette tendance est Steven Wilson, que l’on retrouve dans Porcupine Tree et… No-Man.
Le prog est une grande famille – quelque peu incestueuse, ce qui explique la physionomie de certains de ses rejetons.
Le problème majeur que j’ai avec ces trois groupes, c’est que sorti du fait qu’ils jouent un rock progressif atmosphérique, aux ambiances mélancoliques, de grande qualité, j’ai un peu du mal à saisir la différence entre les uns et les autres. Je pourrais mélanger au hasard ces trois albums à toute la discographie de Porcupine Tree et, au final, être incapable de dire a priori qui est quoi.
Mais bon, ce n’est gênant que s’il est absolument important de savoir qui est quoi pour apprécier de la musique. Je suppose que c’est la proximité d’achat – et, du coup, d’écoute – qui me cause cette impression


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