The Mandalorian

Donc, ma dame et moi, nous avons regardé la première saison de The Mandalorian, série dans l’univers de Star Wars. Que voulez-vous: nous sommes geeks, donc faibles. Résumé rapide; c’était plutôt sympa.

The Mandalorian se déroule cinq années après Le Retour du Jedi (ou « Épisode VI »). L’Empire est tombé, mais il reste encore des bouts à gauche et à droite, et la Nouvelle République peine à combler les vides. Dans la Bordure, chasseurs de primes, mercenaires et autres malfrats divers vivotent et, parmi eux, un Mandalorien.

Les Mandaloriens forment une sorte de clan semi-mystique de combattants et celui que l’on suit dans la série est un chasseur de primes. Oui, il ressemble beaucoup à Boba Fett; non, ce n’est pas lui.

Au cours d’une mission, il récupère un jeune enfant – « jeune » comme dans « cinquante ans », quand même – de la même espèce que Yoda, pour le compte d’un individu mystérieux entouré de stormtroopers impériaux. C’est à ce moment que les ennuis commencent.

The Mandalorian, avec ses huit épisodes plutôt courts (entre trente et quarante minutes) est une série plutôt surprenante. Un peu comme Rogue One, elle adopte un style pas mal différent du space-pulp débridé des films Star Wars en lorgnant du côté du western, voire du western-spaghetti. Même la musique montre quelques inspirations moriconniennes.

Les amateurs d’action débridée risquent d’être fort déçus: dans l’ensemble, le rythme de cette saison est plutôt long, avec quelques passages carrément contemplatifs. Bon, il y a quand même des séquences qui balancent bien, mais ce n’est pas souvent.

Je ne suis pas fan non plus du personnage principal, taiseux sans visage qui réussit l’exploit d’être encore moins expressif que les droites de l’histoire. Les personnages secondaires le sont un peu plus, mais pas beaucoup.

En revanche, la série est intéressante par ce qu’elle montre de l’univers de Star Wars. Là encore, un peu comme Rogue One, j’ai trouvé intéressant de la voir s’intéresser à des « vraies gens » – comme les pêcheurs de krill du quatrième épisode – et à des planètes qui ne sont pas des déserts (option: « de glace ») ou des villes tentaculaires.

Au final, je tombe un peu entre les mégadéçus et les turboenthousiastes – comme souvent avec Star Wars, ces derniers temps. J’ai trouvé que The Mandalorian était un spectacle sympa (malgré quelques effets spéciaux franchement ratés), avec quelques bons gros « plans PJ », mais pas transcendant non plus.

Bonus: la bande-annonce de la première saison

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7 réflexions au sujet de “The Mandalorian”

  1. Même avis pour moi globalement – on peut commencer un nouveau groupe – bien mais loin d’être transcendant. Et c’est dommage que le meilleur épisode soit le premier. ^^’

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    • J’ai trouvé les deux derniers plutôt sympa, entre les gunfights déjantés, le méchant tout de même bien badass et les divers gags (notamment les deux stormtroopers).

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          • Mdr… c’est une attaque boomerang ça, j’ai écouté ta dernière chronique ce matin, Rolo Tomassi, ça a l’air bien tes goûts de chiotte, et puis, ils sont majoritaires ceux qui ont adoré le IX, je suis juste un mauvais coucheur qui comme toi n’aime pas trop les chaines

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    • Je ne l’ai pas encore vu annoncé, donc j’en doute, mais comme celui de Star Wars IX est déjà sorti, il n’est impossible qu’il arrive très prochainement.

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