C’est album n’était pas celui que je comptais acheter: je cherchais le nouvel album des Français de Minimum Vital (qui s’appelle Capitaines et que je compte bien chroniquer dès que j’aurais mis la main dessus), mais je suis tombé sur celui-ci, Atlas, qui manquait à ma collection.
Pas jeune, ça! Tant au niveau des albums (le premier date de 1990) que du style musical, qui aurait sans doute plus sa place dans les années 1970. Et pourtant! Quelle fraîcheur dans ce rock progressif d’inspiration médiévalo-provençale, avec ses envolées musicales et ses harmonies vocales parfois a capella!
À l’époque, un magazine avait dit que ce groupe ne devrait pas s’appeler Minimum Vital, mais Maximum Fatal, ce qui est certes un peu exagéré. Vital, certes, mais pas vraiment minimaliste. C’est un peu une musique de faux naïf, des mélodies simples en apparence, mais qui se mélangent pour donner des compositions bien plus complexes.
Si cet album à un défaut, c’est peut-être qu’il atteint les limites de créativité du genre; Atlas ressemble à La Source, à Sarabandes ou à Esprit d’Amor, les précédents albums. On peut dire que Minimum Vital ne se renouvèle pas – ou qu’il reste fidèle à son style, c’est selon. Mais bon, avec six albums en vingt ans, on ne peut pas vraiment dire que le groupe tire sur la corde.
Atlas est un bel exemple de rock progressif lumineux et accessible, mais sans compromis.
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