Le groupe suédois My Brother the Wind rejoint la conspiration des albums qui ont décidé de flinguer l’optimisation des articles supposés parler d’eux avec Once There Was a Time When Time and Space Were One, un long opus instrumental mélangeant post-rock, psychédélique et rock progressif.
J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec la musique de My Brother the Wind et qu’au départ, j’ai été un peu dérouté par ce côté planant, très “fin des 60s”, absolument pas rentre-dedans, tout en couches après couches d’harmonies. Disons-le franchement: si vous êtes à la recherche de stoner ou de post-rock qui tabasse, passez immédiatement votre chemin!
Once There Was a Time When Time and Space Were One compte neuf pistes – toutes instrumentales, donc – s’échelonnant entre une (“Prologue”) et douze minutes (“Garden of Delights”), pour un total de quarante-cinq minutes.
Pour dire à quel point c’est concept, je lis que le groupe a enregistré cet album en une journée, sur un vieil enregistreur seize pistes à bande datant de 1969. Ça se sent, même si la production est tout de même un poil plus moderne que cela. Pour tout dire, cela donne à l’album un côté “impro” assez marqué.
Mais, du coup, Once There Was a Time When Time and Space Were One est un album qu’il vaut mieux réserver aux nostalgiques et aux amateurs de rock psychédélique planant – peut-être à ceux qui ont détesté le nouvel album de Pink Floyd? Pour ma part, je le trouve plutôt agréable, mais je ne suis pas un grand amateur du genre.
Jetez-y une oreille sur Bandcamp, où il est disponible à l’écoute et au téléchargement via The Laser’s Edge.
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