Un cargo stellaire, une cargaison étrange, un équipage inquiétant, une destination incertaine et une doctoresse perdue au milieu: c’est le décor de Cargo, film de science-fiction qui a la particularité première – et, diront les mauvaises langues, unique – d’être suisse.

C’est très méchant. Certes, Cargo n’apporte pas beaucoup d’originalité au genre, empruntant à de multiples sources (dont Alien) et souffre d’un rythme lent et d’effets spéciaux bas de gamme, mais il a une ambiance très particulière, qui rappelle par certains côtés les films japonais avec ses longs plans contemplatifs.

Il faut se laisser prendre par cette ambiance – et éviter de remarquer qu’on avait compris les tenants et les aboutissants du scénario deux ans à l’avance, mais bon. De ce point de vue, Cargo est un film très sympa; plein de défauts, mais très sympa quand même.

Les amateurs de science-fiction apprécieront sans doute le côté très low-tech des décors du vaisseau (les amateurs de Tigres Volants parleront sans doute de Sovtech).

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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