Delusion Squared: II

Y’a pas: autant j’aime bien le métal à chanteuse – jusqu’à un certain point – autant le rock progressif à chanteuse, c’est beaucoup moins mon truc. Dernière victime: le groupe français Delusion Squared et, plus précisément, leur deuxième, sobrement intitulé II.

Je dis “victime”, parce qu’il n’y a objectivement pas grand-chose à redire sur le néo-prog aussi mélancolique que péchu du trio. Musicalement, ça fait plus que tenir la route et les neufs morceaux que compte l’album (pour soixante minutes) sont très réussis. Sauf que je n’aime pas la voix de Lorraine Young; ce n’est même pas une question de qualité, c’est juste du bête “j’aime pas”.

C’est malin, parce que du coup, après l’échange avec Didier Pègues, j’ai des scrupules à même le dire; les gens vont croire que je casse les groupes français exprès (bon, à part Lazuli, le Voyage de Noz, Progression by Failure, Gojira, Aone…). Mais si je parle d’un album, c’est quand même parce qu’il m’a intéressé et interpellé quelque part. Et, dans le cas de Delusion Squared, c’est quand même un groupe qui, nonobstant mes chouinages personnels, est solide. En fait, cet album me rappelle un peu celui de White Willow récemment chroniqué ici.

Si vous souhaitez jeter une oreille à cet album, rendez-vous sur le site Bandcamp du groupe, qui non seulement l’y propose à l’écoute, mais en permet également le téléchargement pour une somme modique de sept dollars US ou la commande du CD (ainsi que de son prédécesseur). Si vous n’avez pas mon allergie gynolyrique, ça pourrait bien vous brancher.

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2 réflexions au sujet de “Delusion Squared: II”

  1. Comme visiblement sur le coup tu as de la peine à lâcher ton venin, je vais me dévouer. Techniquement c’est du bon travail, sauf que ça manque salement de corps et d’originalité. Entre la voix de la chanteuse et le synthé clinquant surgit du plus profond des années quatre-vingt, j’ai vraiment de la peine à dire ce qui est le plus fatiguant et je n’ai pas osé aller jusqu’au bout de peur d’avoir un solo de sax à la fin.
    Tiens, ça m’apprendra à avoir des bouffées nostalgiques…

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