Ce week-end avait lieu l’édition 2008 de Divination, la convention de jeux de Sion. J’y étais déjà allé l’année passée et y avais copieusement râlé sur la dose de clopage qui y était la norme. Bonne surprise: la convention est devenue non-fumeur.
Le thème étant le post-apo, j’ai décidé de ressortir “Dernier concert avant la fin du monde”, un vieux scénario Tigres Volants, qui a la particularité de se dérouler non pas en 2300, mais le 24 décembre 1992, à Londres. Les ceusses qui connaissent l’univers du jeu auront sans doute fait “Ah!…” à cette mention; pour les autres, ajoutons juste que, le 25 décembre, il ne reste de la ville qu’un gros lac marécageux et très radioactif.
L’idée de ressortir ce scénario m’était également venue à la lecture récente de Hot War, un jeu “indie” anglais qui se déroule à Londres, en 1963, un an après qu’une guerre mondiale ait ravagé la planète, à coups d’armes nucléaires, mais également de biotechnologies glauques et extradimensionnelles. Le génie de ce jeu est d’arriver et retranscrire, tant dans sa charte graphique, son écriture et son système, une atmosphère de fin du monde.
J’ai toujours eu une sorte d’attirance/répulsion pour le genre post-apo; après tout, je suis un peu un enfant de la Guerre froide et j’ai commencé à écrire Tigres Volants à un moment où l’URSS existait encore et les probabilités que des gros champignons poussent sur toute la planète avant la fin du XXe siècle étaient somme toute assez élevées. Allez savoir pourquoi, je suis toujours mal à l’aise quand j’entends les tests de sirènes d’alarme…
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