Songs, Poems and a Lady du groupe italien Empirical Times est un de ces albums que j’ai acheté chez Gibert un peu juste parce qu’il y avait marqué “rock progressif” dessus. Et, au final, j’ai un peu l’impression que c’est la seule chose que j’en retiendrai.
L’indice qui ne trompe pas: je l’ai acheté il y a deux mois et je ne le chronique que maintenant. (Bon, après, j’ai encore plein d’autres albums dans ce cas qui sont à mon avis plus intéressant.)
Le concept derrière cet album, c’est les “Lucy Poems”, une série de textes de l’auteur romantique anglais William Wordsworth (le bien nommé), mis en musique dans un style rétro-progressif qui rappelle en vrac King Crimson (l’également bien nommé “Strange Fits of Passion”) et les morceaux les plus calmes de Pink Floyd ou de Genesis, période seventies – voire aux démos de Marillion, début 1980.
Une fois ceci posé, on comprend assez rapidement pourquoi cet album a du mal à retenir mon attention:
- poésie
- rétro-progressif
- morceaux calmes, pour ne pas dire soporifiques
Encore une fois, je ne veux pas avoir l’air de dire que c’est un mauvais album, mais plutôt que je me sens complètement imperméable aux émotions qu’il tente de faire passer. Les musiciens connaissent leur art et certains passages sont clairement somptueux, mais sur les dix pistes qui composent cet album, je n’ai rien trouvé qui m’enthousiasme particulièrement.
Cela dit, si les ambiances années 1970 et les concepts artistiques vous branchent, Songs, Poems and a Lady saura peut-être vous intéresser. Pour vous donner une idée, je vous ai mis ci-dessous un medley de l’album.
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