Il faut rappeler qu’à ses débuts, Enchant avait reçu le soutien de Steve Rothery, guitariste de Marillion, et comptait dans ses rangs – entre autres pointures – Ted Leonard, qui fit ensuite les beaux jours de Spock’s Beard et, plus récemment, de Transatlantic. Mais ça, c’était avant.
Aujourd’hui, The Great Divide, c’est huit titres peu inspirés et un album de plus d’une heure tout juste sauvé de la médiocrité par sa dernière piste, le spectaculaire instrumental “Prognosticator”. Ah, si tout l’album avait été à cette aune, on se serait régalé!
Bon, ce n’est pas tout à fait vrai; un ou deux autres pistes parviennent à faire illusion, comme le morceau-titre et ses influences yessiennes, mais dans l’ensemble, l’album est peu inspiré; bien exécuté, certes, mais mou du genou. Quelques soli surnagent péniblement de l’ensemble, mais c’est un peu tout.
Ceux qui ont, comme moi, acheté le digipack et son CD bonus auront droit, avec ce dernier, à la cruelle ironie de pouvoir comparer les compositions de The Great Divide avec des extraits des anciens albums. Disons-le ainsi: c’est parfois brutal.
J’aurais aimé pouvoir parler de retour gagnant pour Enchant, mais The Great Divide m’apparaît comme un album décevant – pas complètement raté, mais pas loin. Ceux qui, comme moi, avaient aimé le groupe à ses débuts risquent d’en être pour leurs frais.
https://www.youtube.com/watch?v=_vwh95n2X0s