Ça faisait un petit moment qu’avec le gang habituel, nous n’étions pas allé au ciné. Objet de la séance d’hier: Iron Man 3, comme son nom l’indique troisième volet des aventures du super-héros le plus cool du moment, j’ai nommé Tony Stark.
Dans le cas présent, il se retrouve confronté à une menace terroriste, incarnée par Le Mandarin, qui fait sauter des bombes sans bombe et qui menace le Président des USA. Tony Stark étant Tony Stark, il ne peut pas s’empêcher de le défier en public et, du coup, se retrouve avec une grande quantité de missiles dans sa maison. C’est ennuyeux.
Très honnêtement, je n’attendais pas grand-chose de ce film et, comme on dit par chez nous, j’ai été plutôt déçu en bien. Certes, si on a déjà vu les deux premiers, ainsi que The Avengers, on est en terrain connu, notamment en ce qui concerne les bêtises d’enfant gâté de Tony Stark.
Cependant, le film arbore une thématique nouvelle (pour cette série; on l’a déjà vue ailleurs): un super-héros est-il toujours un super-héros sans tous les gadgets et pouvoirs à sa disposition? Elle s’amuse également à brouiller les pistes avec ce qui se trouve derrière le masque, ce qui donne parfois lieu à quelques surprises. J’ai aussi eu l’impression de retrouver certaines situations héritées de Iron Man: Hypervelocity, le comics one-shot scénarisé et (partiellement) dessiné par Adam Warren.
Sinon, j’ai trouvé que, comme souvent dans la franchise, certains combats sont amusants sur le principe (Tony Stark se battant avec juste des bouts de son armure), mais ultra-brouillons. À peu près tous les acteurs cabotinent beaucoup (il y en a qui a une excuse: il joue un cabotin) et pas mal de situations font appel à des fusils de Chekov qui tiennent de l’artillerie de marine.
Au final, Iron Man 3 ne tient pas beaucoup plus de promesse que son statut de suite de suite (voire de suite, si on compte The Avengers, qui a quand même un impact certain sur le personnage). Mais ça reste un spectacle divertissant et souvent amusant; personnellement, j’aime bien les super-héros qui ne se prennent pas trop au sérieux, ça me repose.
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Pareil. Je croyais que j’allais m’énerver comme dans Dark Knight 3, et en fait non 🙂
La série Iron Man a quand même moins de prétentions que les Batman de Nolan.
La source principale du film, c’est “Iron Man: Extremis”, écrit par notre ami Warren Ellis, qui vaut la lecture pour quelques notions intéressantes qu’il développe (je regrette qu’ils n’aient pas gardé le personnage du gourou, d’ailleurs).
Personnellement, j’ai fait une overdose. Les prochains Marvel seront sans moi.
il est sorti quand ?
Mercredi, il me semble.