Lacuna Coil et moi, c’est compliqué. En ce moment, je suis en train d’écouter Dark Adrenaline et j’aime plutôt bien. Le souci est que, dans mon expérience, le métal semi-progressif, tendance nu-métal, à deux voix du groupe italien a tendance à me lasser assez vite. Pour être plus précis, à l’écoute, il me vient assez rapidement à l’esprit que ça tourne en rond.
Donc, pour le moment, Dark Adrenaline est encore dans la période « état de grâce » et je me prends de nouveau à bien apprécier l’album. À vrai dire, et ce malgré mes réserves sus-mentionnées, j’ai toujours bien aimé Lacuna Coil; je dois avouer avoir toujours eu un faible pour les duos vocaux mixtes, c’est pourquoi je suis une des rares personnes à apprécier la présence de Marko Hiettala sur les albums de Nightwish. Dans le cas présent, Cristina Scabbia et Andrea Ferro sont très efficace.
En fait, « efficace » est un terme assez apte pour définir l’ensemble de l’album. N’attendez d’ailleurs pas de morceau épique à tableaux multiples tirant sur douze minutes en version radio: Dark Adrenaline balance douze morceaux en quarante-six minutes, soit moins de quatre minutes à la pièce de moyenne. C’est net, précis, calibré; ça balance la sauce sans s’attarder. Ce qui explique peut-être le sentiment de lassitude qui peut poindre au bout d’un moment: ça ne se renouvelle somme toute qu’assez peu.
Alors, en attendant que l’inévitable ennui du prog-head snob et blasé (qui a dit « pléonasme »?) ne s’installe, j’en profite et, franchement, vous auriez dort de ne pas en faire autant: dans son genre, Dark Adrenaline – titre très bien trouvé, d’ailleurs – est un excellent album de métal moderne, qui tabasse bien comme il faut. Big up pour des morceaux comme « Kill The Light », « Give Me Something More » ou « Intoxicated » et, surtout, l’énorme reprise « Losing My Religion » de R.E.M., qui est une vraie reprise à la Lacuna Coil et non un clone de l’original.
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16/02/2012 at 21:59
Personnellement, il m’avait déçu. Non qu’il soit mauvais, mais j’en retiens surtout le sentiment de lassitude que tu évoques ici. J’avais mieux aimé le précédent, Shallow Life.