Les restes du samedi: Armed Cloud, The Dead Centuries

Allez, vous reprendrez bien un petit peu de Restes du samedi? Avec Armed Cloud et The Dead Centuries, voici deux albums qui, dans l’absolu, sont pas mal du tout, mais pour lesquels je peine à faire une chronique pleine et entière, principalement par manque d’enthousiasme.

Découvert via Néoprog, l’album Master Device and Slave Machines du groupe néerlandais Armed Cloud m’avait été vendu comme du metal progressif avec des influences à la Arena. Ce n’est pas entièrement faux, encore que qualifier leur musique de metal est probablement exagéré.

Armed Cloud joue en effet dans la cour de groupes comme Arena, mais plus dans un format entre le prog symphonique et le neo-prog. L’album est plutôt bien fait, mais souffre à mon avis de deux soucis majeurs: un chanteur à la voix pas très assurée et une tendance à s’appuyer un peu trop sur ses influences.

Dit autrement, Master Device and Slave Machines ne manque pas d’énergie ni de compétence, mais bien d’originalité. Il y a quelques beaux passages dans cet album, mais ils sont quelque peu noyés dans près d’une heure de compositions trop classiques.

Vous pouvez l’écouter sur Bandcamp pour vous faire une idée par vous-même.

Bonus: la vidéo de “Mobocracy”

Parmi une des caractéristiques typiques du metal des années 1980 – et un peu des années 1990 aussi – les guitar-heroes et leurs albums instrumentaux. L’album Race Against Time de The Dead Centuries, avec sa pochette très eighties, rappelle très nettement cette époque.

The Dead Centuries est un trio canadien qui se définit comme inspiré par des groupes de metal progressif comme Periphery ou Protest the Hero. Fort bien, mais moi j’ai plutôt tendance à parler de Vinnie Moore, David Chastain, voire Yngwie Malsmsteem. On est dans un style qui évoque beaucoup le metal instrumental de la fin des années huitante.

Il fut un temps où j’étais fan du genre. Race Against Time me rappelle pourquoi, mais également pourquoi j’ai fini par me lasser: même si les morceaux sont sympathiques et énergiques, l’exercice est souvent très répétitif à la longue. Et même avec seulement quarante minutes au compteur, cet album n’échappe pas à cet écueil.

L’album est plutôt sympathique; vous pouvez l’écouter sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de “Freddy Lounds” live

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