Maglev: Overwrite the Sin

En remontant dans la masse de références musicales que j’avais sauvegardé pour plus tard, dans mon lecteur de flux RSS, je tombe sur ce Overwrite the Sin, du groupe au nom très SF de Maglev – sauf qu’en fait de lévitation magnétique, il s’agit du nom du musicien et chanteur hollandais, Joost Maglev.

Découvert par Neoprog, qui commençait sa chronique par “un peu disco, un peu Hackett et Genesis, Queen ou Tim Bowness”, je trouve plutôt à Maglev des accents qui me rappellent le néo-prog à grand spectacle teinté de classic-rock, tel que caractérisé par des groupes comme Asia, Saga ou Toto – et, plus tard, le grand retour de Yes et Genesis – dans les années 1980.

Comme on parle ici de rock progressif dans toute sa splendeur, Overwrite the Sin est un album qui ne compte que cinq pistes, mais comme aucune ne fait moins de huit minutes – et une dépasse même les douze minutes – on frôle une durée totale de quarante-huit minutes. Ce qui est cool. En théorie.

En pratique, j’ai un souci avec cet album: je le trouve très inégal. Pour être plus précis, je trouve deux des pistes excellentes, “Play the Game” et “Judith”, “Song of a Dead Bard” est plutôt sympa, “Confined” est très moyenne et “The Hands of Time”, qui est la dernière et la plus longue, ne parvient pas à m’intéresser. Ce qui signifie qu’il y a un bon tiers de l’album que je n’aime pas.

C’est dommage, parce que là où Maglev excelle, c’est précisément dans un style déluré, théâtral, qui effectivement rappelle par moment Queen dans ce que le groupe avait de plus spectaculaire, ce qui est particulièrement marquant dans “Judith”. Si le terme n’était pas galvaudé par la politique, je parlerais volontiers de “progressif décomplexé”.

Cela dit, pour la modique somme de £5 en numérique (sur Bandcamp, bien entendu), Overwrite the Sin est un album qui réserve suffisamment de bons moments pour qu’on en oublie les moins bons.

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