Y’a pas, j’aime bien Neal Morse. Il a beau donner dans le prêchi-prêcha christiano-chrétien tendance évangliste, il le fait avec classe. Parce que Neal Morse, ce n’est pas n’importe qui: c’est un des tous grands musiciens de rock progressif contemporains, un multi-instrumentiste américain doublé d’un réel génie de la composition. En plus de sa carrière solo, c’est quand même une des tronches derrière Transatlantic, sans parler de sa carrière précédente avec Spock’s Beard.
Du coup, la sortie de son album live So Many Roads en 2009 (encore!), est nettement moins anecdotique qu’il n’y paraît. Déjà, c’est un triple album. Oui, comme le dernier Transatlantic! Faut dire qu’au vu de la durée des concerts du zigoto, il faut au moins ça. Et puis bon, Neal Morse, quoi! Au risque de me répéter, ce type est un grand. Ses compositions sont complexes, lumineuses, enlevées et bourrées d’énergie comme c’est pas permis.
Je le soupçonne juste d’être incapable de faire des morceaux courts. S’il n’y a pas au moins un morceau de plus de trente minutes par album, il doit sûrement déprimer et dépérir. D’ailleurs, sur So Many Roads, il y en a quatre pour trois CD… Du coup, si on aime le grand beau prog des familles, c’est un peu un album indispensable, sinon – ou si on est allergique aux références bibliques – mieux vaut passer son chemin.
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