Le dernier bidule sur lequel je passe trop de temps, aussi appelé “jeu vidéo”, c’est Nuclear Throne, un jeu du développeur indie Vlambeer publié sur Steam, au look pseudo-vintage (gros pixels et résolution en 320×200) et au thème post-apo. On (= quelqu’un sur Casus NO) me l’a vendu comme un Rogue-like et, s’il possède quelques points communs avec ce genre que j’aime bien, il n’a en fait pas grand-chose à voir.
On a plus affaire à une sorte de shoot’em up en vision top-down, où on contrôle un mutant qui va ramasser des flingues et flinguer tout ce qui bouge. Les instructions se résument assez facilement par un des indices balancés entre les niveaux: tirer sur des trucs jusqu’à ce qu’ils meurent. Bien évidemment, les trucs en question rechignent à se laisser faire. On n’est pas aidé!
En soi, c’est assez simple: une fois que tout le monde est mort sur le niveau, un portail s’ouvre et on passe au niveau suivant. Trois éléments rendent le jeu moins banal: un choix d’armes invraisemblable, dont on ne peut avoir que deux avec soi, une musique punk-rock pas du tout vintage (enfin, pas du tout bit-pop), et le bon vieux RNG des familles.
Pour ceux qui l’ignorent, le RNG, c’est le Random Number God, divinité tutélaire des Rogue-like, celui qui détermine les donjons aléatoires et qui explique que, si on trouve un trésor invraisemblable à un niveau, on peut être sûr que le RNG va nous balancer des hordes de monstres impoutrables au prochain.
Ça a à la fois un côté frustrant, mais aussi complètement rafraîchissant: on meurt souvent dans Nuclear Throne et on n’a pas vraiment de préavis. Si la vie était juste, ça se saurait. Moi-même, je n’ai jamais réussi à aller au-delà du niveau 5_1 (le trône titulaire étant au 7_3).
Disponible sur Steam pour Mac, Windows et Linux pour la modique somme de €12, Nuclear Throne est un divertissement sympathique, bien déjanté. Probablement pas le jeu de l’année, mais si vous arrivez à le chope en soldes – c’est la saison, sur Steam – n’hésitez pas!
Un petit trailer pour la route?
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