OpLupanar, épisode 7: Presidium Showdown

Cet article est le numéro 8 d'une série de 8 intitulée OpLupanar

C’est ici que les Terriens se terrèrent, les Eyldar se soldèrent, les Atlani s’aplatirent, les Karlan se carrelèrent et les personnages arrivèrent dans le système de Presidium.

Vu de l’espace, l’endroit est modérément accueillant: des balises automatiques du Cepmes diffusent des messages peu engageants, genre “planète interdite, danger, barrez-vous!” en toutes les langues (même en basque) et les senseurs détectent des quantités pas racontables de débris stellaires, certains ressemblant furieusement à des “méduses”, des missiles non explosés transformés en mines flottantes.

Pour le coup, Fiametta est du genre prudente et passe d’épave en épave à vitesse très réduite pour arriver en orbite extérieure de la planète. Au fur et à mesure, d’autres ennuis apparaissent: il y a du monde autour, le monde en question étant des vaisseaux de la Dame de fer (immatriculés en “République populaire du Liechtenstein”).

Mis à part ça, pour une planète censément rasée par des bombes nucléaires en pagaille et ravagée par les radiations, Presidium semble se porter plutôt bien: c’est une jolie boule bleue persillée de systèmes météorologiques à l’air très normaux. Les personnages décident de se livrer une approche discrète et Fiametta va imiter un débris stellaire en phase de désorbitage.

Fiametta: “Pensez épave… Pensez épave…”
Urion: “Je t’avais dit qu’on n’avait pas le bon vaisseau!”

Par excès de zèle, elle doit cependant opérer une ressource aux propulseurs fort peu discrète pour éviter que la navette que leur a prêté l’Ergartis ne se transforme en sous-marin impromptu (ce qui aurait très certainement annulé la caution…). Fort heureusement, ils sont de l’autre côté de la planète et leur manœuvre n’attire pas l’attention.

Il leur faut cependant deux jours pour retraverser toute la planète, à petite vitesse et en rase-motte pour éviter la détection. En chemin, ils remarquent qu’en cinquante ans, la végétation a repris ses droits et a eu un impact nettement plus marqué sur les habitations de la planète que les rares explosions nucléaires, qui ont d’ailleurs surtout visé certaines mégastructures, comme des starports ou des bases militaires.

Spiral capte (un peu trop bien, de l’avis de ses petits camarades) le répla limité mis en place par la Dame de fer pour son usage propre, mais également un signal similaire, mais plus faible et en atalen, qui semble provenir d’on ne sait où. Y aurait-il des survivants sur la planète?

Spiral: “Je veux bien mourir, mais pas en silence!”

Laissant la navette camouflée dans les vestiges d’un petit port marchand, les personnages tentent de se diriger vers le point indiqué par le plan de Leyran, l’ancienne Banque centrale de la FEF (anciennement Bourse marchande, à l’époque de l’Arlauriëntur). Dans un magnifique ensemble, ils décident de faire confiance à la géolocalisation de leurs communicateurs, qui les envoie droit vers un bar/distillerie “clandestin” de la Dame de fer.

Il faut dire ce qui est, l’Honorable Compagnie sait recevoir: dans un décor post-apo du plus bel effet, l’endroit propose des boissons aux noms évocateurs: Nuka-Cola, Radium Blonde ou Brune, Vodka Tsar Bomba, etc. Fiametta s’en va discuter avec le Rowaan distillateur, pendant que Spiral monte sur scène et, comme à son habitude, se fâche avec plein de gens et les autres personnages tentent d’éluder les questions de leurs petits camarades de tablée.

Grâce à Spiral, la situation dégénère rapidement en bagarre générale, ce qui est somme toute une bonne chose, car Urion avait repéré un des mercenaires en train de jeter des coups d’œil soupçonneux vers Fiametta et de parler dans un communicateur. Tout le monde s’évacue (en récupérant Spiral, qui avait raté son stage-dive et se faisait allègrement piétiner).

Une fois éloignés, Urion s’aperçoit que les communicateurs avaient eu du mal à se mettre à jour et pirate le répla de la Dame de fer pour obtenir les dernières données en date. Bonne nouvelle, les personnages ne sont pas très loin de la Banque centrale – ou de ce qu’il en reste; mauvaise nouvelle: ils sont sans doute repérés.

Urion: “Je comprends pas. Il y a dû avoir inversion des pôles: on est parti dans la mauvaise direction.”

Une fois dans la carcasse du bâtiment, les personnages s’aventurent dans des couloirs peu avenants pour chercher le huitième sous-sol, leur objectif. On s’est visiblement battu ici, et pas proprement. Il y a des stigmates, notamment une caisse de grenades instables qui explose; Etty, qui a une certaine habitude de la chose, parvient à prévenir à temps, mais le bruit attire l’attention de personnes, plus haut. Il est temps de presser le mouvement.

Après une dernière descente en rappel d’une cage d’ascenseur, arrivée sur une sorte de quai de métro, très ancien et très fonctionnel (donc sans doute militaire) où est arrêté une rame de train magnétique, lui aussi de conception ancienne et militaire (on parle ici de quelque chose qui doit dater de l’Arlauriëntur).

À l’intérieur, un générateur à fusion récent, en mode veille, et une console d’époque, que Fiametta décode pour Urion (qui ne parle toujours pas atalen). Ce dernier lance les moteurs, qui mettent tout de même une bonne minute pour démarrer. C’est un peu ennuyeux, vu que les poursuivants des personnages sont en train de descendre la cage d’ascenseur. Etty et Fiametta les accueillent comme il se doit et parviennent à les tenir en respect le temps nécessaire, malgré l’arrivée d’un drone de combat.

Avec une accélération foudroyante (sans doute due à la délicatesse rowaan en matière de pilotage) la rame file bientôt sur la voie à près de 200 km/h, laissant les ennuis derrière. Sauf qu’il y a aussi des ennuis devant, sous la forme d’un viaduc coupé; Urion freine d’urgence, mais c’est trop tard: le train magnétique, lancé à pleine vitesse, bascule dans le vide. Chute, nuit, froid…

… et les personnages se réveillent dans un univers doux, chaud et cotonneux, entourés par une vingtaine de corps dénudés et lascifs. Ah, eux aussi sont dénudés, au fait. Ce qui fait quelque peu paniquer Etty et Urion, qui partent tous deux à la recherche de leurs fringues et de leurs, ahem, symboles religieux. Fiametta, Spiral et Horácio trouvent tout cela plutôt sympa.

Spiral: “Ou c’est un rêve humide et c’est cool, ou c’est la réalité et c’est encore plus cool.”

Après quelques temps, les autochtones s’en vont, laissant les personnages alanguis au milieu des coussins, ensuqués par leur propre stupre. Avant d’être repoussés vers l’intérieur de la pièce, Etty (un peu) et Urion ont pu voir qu’il y a des gardes et une sorte de cité troglodyte. Après un peu de débarbouillage, les personnages reçoivent une partie de leurs vêtements; Etty râle pour retrouver les symboles de son culte et, avec Urion, commence à agresser les garde.

Survient un individu assez âgé, équipé d’un uniforme highlander qui a beaucoup vécu et dont l’emblème est recouvert par un monogramme de style atalen. Il est accompagné par une quinzaine de personnes en armes et se présente comme le capitaine Luan Thunder, du clan Prasidiani; il demande aux personnages de le suivre.

Après quelques salles et couloirs souterrains, le cortège arrive dans une salle de taille moyenne, où discutent plusieurs groupe. Le capitaine Thunder mène le groupe vers une Atalen aux traits marqués, robe noire fortement usagée et cheveux blonds paille (une vraie allure de sorcière): Rilien Lathandar, matriarche du clan Prasidiani.

Lorsque les personnages disent être les héritiers de Leyran (et le prouvent, avec une des vidéos de Leyran, écoutée religieusement par l’assistance), les conversations dans la salle s’arrêtent. Rilien leur souhaite alors la bienvenue et leur dit que, s’ils sont les héritiers de Leyran, ils font partie du clan. Le clan Prasidiani est un clan informel, qui regroupe tous les survivants de Prasidian (le nom atalen de Presidium) qui vivent dans les sous-sols de la planète: pas loin d’un milliard de personnes.

Rilien leur propose une escorte et des guides pour retrouver la destination de la ligne qu’ils suivaient. Il faut un peu de temps pour tout préparer, dans l’intervalle ils sont les hôtes du clan (c’était déjà un peu le cas, mais bon…). Urion, toujours à trifouiller le répla, s’aperçoit d’une part qu’ils sont là depuis quatre jours (un gel antichoc les a protégé de la chute, mais ça a fait mal quand même) et, d’autre part, que des vaisseaux du Cepmes sont en orbite de la planète, ce qui met la Dame de fer dans un certain embarras.

Il est donc grand temps de reprendre la route! Après plusieurs heures de crapahutage, les personnages et leur escorte arrivent en vue d’une station terminus du train magnétique, qui donne sur une porte cyclopéenne au monogramme effacé par les ans et nantie d’une serrure électronique moderne (moins d’un siècle).

Urion entre le code, la porte s’ouvre sur les vestiges d’un domaine d’apparence oublié par les siècles: les bâtiments sont en ruine, la végétation grise et desséchée et les bassins à sec. À ce moment, une voix sifflante se fait entendre derrière eux: Tsk le Snivel du Cepmes, accompagné par une quinzaine de commandos de la Force d’interposition, fait son entrée; à ses côtés Lysan et deux autres civils, avec leurs trois gardes du corps, et Edhiran, escorté par une douzaine de combattants de la Dame de fer.

Tsk déploie un écran holographique à l’air officiel et commence à annoncer que, au nom du Cepmes, il, lorsqu’un de ses commandos – une grande asperge très fine à l’apparence féminine – lui colle une balle dans la tête et crie “Maracaïbo!”

À cet instant, la moitié des commandos du Cepmes voient leur armure se bloquer, du côté de la Dame de fer, une moitié des combattants hurle à la trahison et est réduite fort brutalement au silence par l’explosion de grenades-sangsues au niveau du casque; le reste, y compris les gardes du corps de Lysan et de ses collègues, braque les personnages (ainsi que Lysan et Edhiran).

Urion réagit quasi instantanément et fonce sur le grand échalas qui vient d’abattre Tsk. Il tente de la prendre en otage, mais elle se débat; le tournevis lui arrache son casque et lui laisse une grosse balafre, révélant le visage de Krajjka, la Karlan hjandri qui accompagnait Wenchan sur Huir. Plusieurs tirs la mettent hors d’état de nuire.

Pour le reste, la situation est chaotique: l’escorte des personnages réagit avec un temps de retard et se fait arroser par la quinzaine de vilains-pas-beaux en face. Fiametta shoote le garde de Lysan; cette dernière en profite pour embarquer Edhiran et tenter de se mettre à l’abri, mais ils sont poursuivis. Ça canonne dans tous les sens; c’est Verdun, Denver et Panama – toutes proportions gardées, bien sûr!

Pendant ce temps, Spiral a fui vers l’intérieur du domaine. Il se réfugie dans un bassin d’où s’échappe un bourdonnement suspect, mais il n’a pas le temps d’étudier le phénomène: il aperçoit, sortant d’un conduit de service, une silhouette en armure. En s’approchant, il reconnaît dans les grommellements la voix de Wenchan et lui tombe dessus avec enthousiasme. Horácio le rejoint et parachève le travail d’un direct d’anthologie à travers la visière du casque.

Devant la porte, Etty réorganise un peu la défense en déléguant la moitié des forces survivantes à la protection des deux diplomates, qui semblent passer un mauvais quart d’heure. Sous l’action déterminée et précise de Fiametta, dont la Winchester fait des ravages dans les rangs, d’Etty et de ses deux Colts .45 et de l’arbalète d’Union, les rangs de l’adversité se délitent et les survivants tentent de fuir, mais Urion en fait des cachous à la sulfateuse lourde.

La poussière et l’odeur de cordite retombent doucement sur le champ de bataille. Des douze gardes du clan Prasidiani, seuls sept sont encore en état de combattre; deux autres sont gravement blessés, trois morts. Lysan et Edhiran sont blessés, mais encore debout. En face, seuls les sept soldats de la Force d’interposition bloqués dans leur armure sont encore à peu près intacts. Urion annonce à Lysan et Edhiran (en même temps qu’à ses collègues, d’ailleurs) qu’il a effacé les codes permettant d’accéder au trésor de Leyran.

Ce n’est qu’à moitié vrai: si les personnages n’ont effectivement plus les codes, Urion demande à un des gardes d’aller chercher la matriarche, qui en possède encore une copie. Il faut cependant retrouver ledit trésor, mais là, Spiral a pris de l’avance: il a fini par percer le mystère du bourdonnement, qui s’avère provenir d’un générateur holo qui camoufle, au fond du bassin principal, deux gros coffres et un mini-serveur militaire. Spiral étant Spiral, il tente d’ouvrir le serveur à coups de crosse et il faut qu’Etty et Urion lui tapent dessus pour qu’il se calme.

Une fois la matriarche arrivée, les personnages entrent le code informatique en leur possession, ce qui ouvre les deux coffres et donne accès aux données du serveur. Les coffres contiennent plusieurs milliards de crédits en liquide et en valeurs aisément convertibles, plus quelques œuvres d’art façon “trésor national”, mais ce n’est rien par rapport aux titres, reconnaissances de dettes, participations et autres services dus selon les principes de l’aglarin que contient le serveur. Sans parler des preuves de la trahison des membres du Conseil de la Frontière.

Quelques engueulades plus tard, sur le thème “que faire avec tout ça”, les personnages décident de suivre les conseils de Rilien et de la laisser s’occuper de tout cela. Ils acceptent et profitent de la présence du Cepmes (deux croiseurs lourds; il faut au moins cela pour calmer l’enthousiasme  naturel de la Dame de fer…) pour quitter Presidium.

À la limite du système, l’Ergartis et l’Ethirin les attendent: il est temps de rentrer à la maison.

Épilogue

Le Domaine des trois sources va être reconstruit, encore plus beau qu’avant; Oliandil va insister pour que, en mémoire de Leyran, une partie du domaine devienne une école des arts érotiques (avec, comme arrière-pensée, d’en faire plus tard une école de telandili). Geryn, elle, fera venir plus tard des experts œnologues et quelques ingénieurs du clan Maygran pour arriver à faire une vraie vigne de son petit lopin.

Avec la garantie des fonds stratégiques et les informations de la Liste de Leyran, Presidium – pardon, Prasidian – va être rebâtie en un temps record par le clan Prasidiani, avec l’aide de financements d’un peu toute la Sphère. Vers 2350, la planète va acquérir un statut spécial: indépendante, mais capitale “neutre” de la Fédération des États de la Frontière (et point de contact avec les Principautés-unies).

Le contenu de la Liste de Leyran ne sera jamais rendu intégralement public, mais il y aura des fuites et, en coulisse, des remaniements discrets et brutaux à base de mises au placard et d’accidents de chasse.

Et les personnages? Oh, si vous leur demandez gentiment, je suis sûr qu’ils vous raconteront leur histoire…

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OpLupanar, épisode 6: Eh oui, ça c’est palace!

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4 réflexions au sujet de “OpLupanar, épisode 7: Presidium Showdown”

  1. Leur histoire?

    Et bien Spiral va initialement tenter de rentrer aux Trois Sources avec Veynir. Leur histoire ne marchera pas mieux qu’avant et donc il fuira… heu… partira en tournée, regrettant que celle-ci refuse de l’accompagner.
    La tournée en question, visant un band-aid (et pas un “bondage”, ce qui expliquerait l’absence de Veynir) visant à récolter des fonds pour Presidium (il a trouvé une cause et y croit) sera un flop. Trop petite, pas assez soutenue, tout le monde s’en foutant un peu, etc…
    Ce qui fait, qu’après plus de six mois comme cela, Spiral aura voyagé, accumulé quelques dettes, sera tricard dans pas mal de coins (et aura réussi à enregistrer quelques lives pas mauvais du tout, en fait. Surtout les nouveaux morceaux, dont le fameux Nuclear Presidium, avec à un moment la gratte laissant la place à un solo de lyre endiablé. Bref, succès d’estime, mais le grand public s’en fout).

    Déconfit et la queue entre les jambes, mais croyant toujours en sa cause, il regagnera donc Presidium.
    Là-bas, il demandera son intégration au clan Presidiani (encore une nouvelle nationalité?) et profitera (de manière pas forcément consciente) de la popularité de ses ex compagnons et de lui-même.
    Filles, alcool, fêtes. L’ex “héro” deviendra un peu embarrassant. Une sorte de parasite semi-mondain, apprécié mais un peu lourd.
    Il enjolivera les histoires à son avantage (“Et là, seul sans armes ni armure face à la mercenaire hanjdri et protégeant le trésor, j’ai bondi et l’ai finalement vaincu après un combat épique”) en finissant par y croire plus ou moins lui même.

    Au fil des années, il sera de plus en plus intégré (“une excentricité, mais la notre”), se calmera un peu et l’on finira par lui trouver un placard-récompense, pour lequel il s’avérera finalement assez doué. Il deviendra diplomate-émissaire de Présidium pour la Terre, spécialisé avec la FHT (il se sera finalement plus ou moins, et lentement, guéri de sa paranoïa envers la FHT).

    Une sorte de vieux beau se repaissant de sa gloire passée pour séduire les jeunettes, assagi (mais pas avec encore pas mal de frasques), plus calme, mais un peu aigri et trouvant dommage que son don de “Nuclear Presidium” comme hymne officiel de la planète se soit malencontreusement perdu dans les méandres de l’administration locale. Cela dit, une mini-mode pour les ados rebelle sera née et impliquera, lors d’un court passage de leur existence, beaucoup de bruit et d’alcool, ainsi que de se teindre les cheveux en blancs. Oui, ce sera aussi ridicule et vu comme tel que les émos.
    Et un peu partout sur Présidium, l’expression “partir en Spiral” sera de plus en plus usitée, afin de désigner quelqu’un qui fait n’importe quoi (généralement du bordel), avec un bon fond, de l’énergie, mais surtout pas mal de chaos et aucun sens commun.

    Il décédera paisiblement, dans son sommeil, à l’âge de 97 ans, entouré de sa femme, de ses enfants et petits-enfants… La honte!

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