Pacific Rim

Bon, sans aller jusque dire, à l’instar de Fulgan, que Pacific Rim, c’est “Goldorak contre les monstres mutants d’outre-espace”, force est d’avouer que ce blockbuster estival signé Guillermo Del Toro colle assez bien à cette description lapidaire.

Le scénario, qui tient sur la tranche d’un ticket de métro, se résume assez bien par “robots géants contre monstres géants”. Je fais l’hypothèse que le scénariste, Travis Beacham, et le réalisateur se sont trouvés des références communes en matière de culture populaire d’origine japonaise – films de kaiju et dessins animés – et ont décidé d’en faire un film à leur sauce.

Du coup, on a un film qui, quelque part, est très américain (devinez qui sauve la planète?), mais qui donne un coup de neuf aux genres en question. Une petite pointe de réalisme, avec des questions rarement abordées dans le thème, comme le marché noir d’organes de monstres (énorme Ron Perlman!) ou le statut des réfugiés ou des personnes déplacées (plus l’incursion de la basse politique et des coupes budgétaires).

Visuellement, c’est assez réussi, avec notamment le contraste entre les interfaces holographiques lumineuses des robots et les ateliers crasseux dont ils sont issus. Les batailles sont parfois peu lisibles et les amateurs d’animés pourront s’amuser au fait que les armes des robots ne servent le plus souvent qu’une seule fois (et que, souvent, les pilotes en crient le nom au moment de les utiliser).

Très honnêtement, je suis déçu en bien, mais je n’en attendais pas grand-chose non plus. Pacific Rim est un honnête blockbuster, mais guère plus.

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15 réflexions au sujet de “Pacific Rim”

  1. D’accord avec toi Alias.
    @Romain > Dire que Pacific Rim décrit un univers, je trouve ça un peu exagéré. dire “il y avait des monstres géants, on a fait des robots géants” n’est pas un univers.

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  2. Je plussoie Axelle, c’est pas très finaud, mais c’est assez redoutablement efficace malgré tous les clichés des blockbusters qui semblent s’être réunis ici.
    Je n’arrive pas à placer les défauts au-dessus de ses qualités, son capital sympathie est tellement grand (enfance passée en mangas, animes, mechas, Club Dorothée, etc…) que je ne peux qu’aimer.

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