C’est peu dire que d’affirmer que le nouvel album de Pendragon, Pure, était attendu. Par moi, en tous cas: Pendragon est depuis un moment un de mes groupes préférés, le “petit Poucet” de la Bande des Quatre (avec Marillion, Twelfth Night et IQ) du néo-prog des années 80.
Les premières fournées de critiques, notamment sur Progarchives.com, faisait état d’un changement majeur; dans un premier temps, l’intro agressive d’Indigo n’est pas loin de le confirmer, mais c’est un peu trompeur. Certes, de façon générale, la musique de Pendragon y est plus rugueuse, plus rentre-dedans, avec des parties de guitare qui lorgnent franchement sur le métal et une rythmique renforcée (le nouveau batteur y est sans doute pour quelque chose).
Cependant, on reste dans une ligne déjà tracée dans le précédent album, Believe, mais épurée des éléments “world” qui s’y trouvait. C’est une facette plus sombre de Pendragon; on est loin des Window of Life ou Masquerade Overture passés. Que les fans se rassurent (un peu): Pendragon reste Pendragon sur beaucoup de points, à commencer la voix de Nick Barrett et les tonalités floydiennes — nettement plus présentes ici que sur Believe.
Au final, après quelques écoutes, Pure est un bon album de Pendragon; pas forcément un chef d’œuvre et pas non plus le virage à 90 degrés annoncé.
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