Bon, j’admets: pour l’épisode de février de Radio-Erdorin, je suis en retard. Moins en retard que je ne l’aurais cru – je pensais ne pas pouvoir mettre le bazar en ligne avant lundi – mais en retard quand même.
Je pourrais accuser plein de conspirations de concerts, d’événements divers et de boulot-qui-paye-les-factures un peu stressant ces jours, plus un sommaire franchement chargé, mais la vérité, c’est que j’ai eu un coup de flemme sur la rédaction du script.
Quand je parle de “sommaire chargé”, je veux dire qu’il y a tout de même douze albums et un concert de chroniqués dans cet épisode. Ce qui, tout de suite, nous donne une vidéo de plus de vingt-deux minutes. Et encore: je n’ai pas traîné en route.
Niveau technique, je continue mon exploration du Canon M50 et de son objectif 22m f2. J’ai timidement réenclenché l’autofocus pour pouvoir faire un peu le zazou devant la caméra et, globalement, ça a plutôt bien passé. Il y a des petits moments de flou, où on a l’impression qu’il a vu une mouche à l’arrière-plan, mais peu et ça ne fait rarement plus d’une ou deux secondes.
Je me suis un peu raté sur le cadrage – trop près, donc pas possible de beaucoup zoomer – mais c’est mineur. Le son est perfectible, mais je suppose qu’à moins d’investir dans un micro-cravate, je vais avoir du mal à arriver à ce que je veux.
À côté de cela, je commence à mettre en place des modèles et des procédures de travail qui me permettent d’accélérer tout le montage. Ça a encore dû me prendre bien 4-5 heures, mais ça va.
Par contre, je vais profiter d’avoir un épisode à peu près montrable pour faire une petite campagne de promo auprès de divers sites musicaux. J’ai aussi dans l’idée de faire une micro-vidéo de présentation (d’environ une minute).
Et je me prépare psychologiquement à un mois de mars plutôt intense, aussi.
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Encore une superbe chronique qui gagne en qualité (encore) sur la forme, je trouve. Un truc que je n’avais pas dit auparavant mais qui m’a vraiment marqué ici, c’est que j’apprécie vraiment le travail d’écriture sur la présentation des albums. Les comparaisons métaphores sont toujours bien senties…
Si je devais faire une petite remarque sur la forme, tu devrais te forcer à compter jusqu’à trois à la fin de chaque chronique, ça te permettrait au montage de ne pas avoir à couper trop court (et laisser un bref plan où tu retournes sur tes notes)… mais bon, c’est presque du pinaillage.
Sur la forme c’est cool, après sur le fond, c’est une chronique qui m’a beaucoup moins intéressée que les précédentes, mais bon, ça tu n’y peux rien si les albums chroniqués n’ont pas trouvé grâce à mes oreilles, pas mon style et rien qui m’a vraiment accroché. J’ai bien été tenté par l’instru des restes du Samedi, The Dead Centuries, même si la chronique ne donnait pas envie mais à l’écoute, c’est effectivement assez random même pour les amateurs, comme moi, de guitaristes qui en mettent plein partout…
Mais bon, qu’à cela ne tienne, y’en faut pour tous les goûts et la programmation sera peut-être plus à mon goût en mars !
Cheers !
PS : Un peu surpris quand même de ne pas trouver le dernier album de Dream Theater dans ces chroniques de Février. Pas que l’album soit exceptionnel du reste (perso, j’étais hypé à mort et au final, même s’il y a de bonnes choses dans cet album – et des titres qui passent bien – je suis plutôt déçu au final de l’album pris globalement – la faute à LaBrie, comme souvent). M’enfin un nouvel album de DT, c’est quand même “notable” ! En mars, peut-être ?
Merci pour les remarques. Le “compter jusqu’à trois à la fin des séquences” est en effet quelque chose que j’essaye de m’imposer, sans toujours y arriver. C’est un peu le souci de se laisser prendre par son propre flow.
Quant au nouveau Dream Theater, je ne l’ai pas encore reçu, donc ce sera plus probablement pour avril; j’ai déjà le dernier Riverside en retard. Je dois avouer que, depuis The Astonishing, je me méfie de ce que fait DT. Mais bon, ça ne m’empêchera pas d’aller les voir en juillet à Guitares en Scène. 😉
Je te comprends sur DT. Moi, c’est un peu particulier parce qu’à l’origine, j’étais pas hyper fan de DT. Finalement je les redécouvert sur le tard et je dois bien avouer que j’ai plus apprécié les lives que les albums (surtout les derniers). Cela dit, c’est clairement l’un des prochains concerts que j’aimerais vraiment faire (mais pas en festival, sur un set complet).
Quant à Distance Over Time, je suis pressé de lire ton avis. Pour ma part, mis de côté les principaux titres qui avaient été teasés, je trouve l’album assez moyen. J’avais envie d’y croire notamment avec le gros travail sur la prod, la guitare et la bass bien punchy mais au final… Rudess est très discret sur l’album (si ce n’est un ou deux titres) et c’est un peu dommage et… LaBrie quoi… Y’aurait beaucoup de chose à dire sur la qualité du chant, mais même sans vouloir tirer sur l’ambulance, ce sont les textes qui m’ont le plus saoulé… Alors même qu’on a une certaine tentative pour varier un peu les thèmes instrumentaux (bon, ça reste du DT, hein), LaBrie nous sert les sempiternels même textes mystico-dépressifs à la mord-moi-le-noeud et… pfffffffffffff
Ça me fait mal pour lui quand on sait par quoi il est passé (et puis, c’est un bon gars) mais DT se porterait sans doute mieux sans lui…
Faudrait voir si Charlie Dominici est toujours dispo. 😉
(Bon, techniquement, il est à l’âge de la retraite.)