Cet article est le numéro 41 d'une série de 99 intitulée Radio-Erdorin

Il s’est passé un truc ce dimanche? Non, je demande, parce que perso, je l’ai passé le nez dans le guidon. Enfin, dans le clavier, à finaliser le nouvel épisode de Radio-Erdorin pour mars 2021 et le mettre en ligne sur YouTube et sur Peertube.

Cette fois-ci, YouTube ne m’a pas pris la tête. Enfin, pas plus que d’habitude: seulement deux réclamations. La routine. Le mois passé, Warner Music Group a réussi l’exploit de me coller deux fois quarante-huit heures de blocage sur le même extrait de clip: une fois pour la musique, une fois pour la vidéo.

Oui, je sais: c’est le jeu, ma pauvre Lucette! Le « robocopyright » de YouTube laisse les coudées franches aux ayants-droits de tabasser tout ce qui dépasse, même si c’est de l’usage légal.

C’est aussi pour ça que j’ai pris l’habitude de distribuer aussi sur Peertube. Au reste, ce mois-ci, le nombre de vue – ridiculement bas – est identique sur les deux plateformes. Mais bon, faut pas se leurrer: niveau visibilité, y’a pas photo, c’est YouTube qui gagne.

L’aspect le plus frustrant, c’est que j’étais super-content du résultat. Le deuxième aspect le plus frustrant, c’est que j’ai quelque peu galère pour arriver au même résultat cette fois-ci. D’ailleurs, je n’y suis pas arrivé. C’est pas turbomoche, mais j’ai quand même l’impression que l’image était meilleure en février.

La bonne nouvelle, c’est que le son, lui, est toujours très correct. Entre le nouveau micro et le pied qui me permet de le placer au-dessus de ma tête, ça a pas mal boosté la qualité, je trouve. Bon, j’ai par contre eu droit à une sale blague: le câble en travers du champ pendant tout l’enregistrement.

Non, je ne l’avais pas vu. C’est en partie à cause d’un nouvel accessoire ajouté à panoplie de youtoubeur: un téléprompteur. Oh, pas un gros machin, mais suffisamment tout de même pour bloquer la vue de l’écran pivotant de l’appareil photo, qui me sert habituellement de retour vidéo.

Là, j’ai dû revenir à une vieille technique: le câble HDMI vers la télé, mais l’image est pas mal décalée et je ne l’ai pas vu. J’ai donc tout recommencé dans la joie.

L’avantage du prompteur, c’est que ça facilite grandement l’enregistrement et le dérushage. Genre, moitié de temps. Rien que. Le désavantage du prompteur, c’est que ça tend à faire des choses bizarres à mon débit vocal. J’ai l’impression que certains passages font encore moins naturel que d’habitude.

Je pense qu’il va aussi falloir que je joue plus avec les cuts pour clairement séparer les sujets. Le prompteur, c’est cool, mais c’est un outil qui demande un chouïa de maîtrise pour être utilisé correctement.

L’autre gadget que je voulais introduire cette fois-ci, c’était deux petits éclairages LED RGB, pilotables par appli de téléphone portable, et pouvant donner une coloration sur l’arrière-plan.

Ça n’a pas très bien fonctionné. D’une part, parce que lors de la deuxième prise, je les ai complètement oubliés avant de filmer la conclusion. D’autre part parce que mon arrière-plan est à mon avis trop éclairé pour que ça fasse de l’effet. C’est un peu décevant, mais ils ont d’autres utilités, ce n’est pas perdu.

Comme disent mes collègues, it’s a process. Ce qui est plus élégant que « ça n’est pas un échec, ça n’a juste pas fonctionné ». La bonne nouvelle, c’est que j’ai encore de la marge de progression. Oui, on va dire ça comme ça.

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