SmartBeer

La semaine passée, j’ai reçu le premier colis d’un chouette cadeau de Noël: un abonnement à SmartBeer. Derrière ce nom qui tient un peu de l’oxymore (si la bière rendait intelligent, ça se saurait) se cache une idée sympathique: la découverte de bières artisanales locales par abonnement.

Chaque mois, les abonnés reçoivent six bouteilles, deux de trois sortes, provenant d’une brasserie artisanale suisse, avec une description de la brasserie et des bières proposées. Ma première livraison provenait de la Brasserie du Chauve, à Fribourg, et contenait des bières originales et très agréables (notamment la Farouche et la Rebelle).

La bière et moi, c’est quelque chose d’assez récent et j’ai découvert assez vite que je n’avais aucun goût pour le tout-venant, genre Heinembourg, Krodinal ou Carneken; la bière la plus bateau que je tolère, c’est la Guinness, pour dire. Du coup, la combinaison “bière artisanale locale” comble à la fois mon intérêt pour la bibine exotique et ma sensibilité de locavore.

Le défaut du service est qu’il est assez cher – de trente-cinq à quarante francs par mois (ce qui met la bouteille à six ou sept francs, frais de port compris) et qu’il est, semble-t-il, seulement disponible en Suisse. De mon point de vue, c’est assez mineur. Ah, et ce serait bien aussi si, dans la présentation de la brasserie sur le site de SmartBeer, il y avait un lien sur leur site.

Je ne sais pas trop si la qualité sera toujours au rendez-vous, mais j’ai bon espoir et j’attends maintenant avec impatience la livraison suivante. Je recommande volontiers le service à ceux qui aiment les bières et les initiatives locales.

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4 réflexions au sujet de “SmartBeer”

  1. Y a pas moyen pour toi de retrouver tout ça au supermarché local ? Et plutôt découvrir les spécialités exotiques (belges, français, tchèques, canadiennes, etc.) ?

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    • C’est un peu la paradoxe: au supermarché, je trouve plus facilement de la bière thai ou japonaise que des productions locales.

      Il faut voir aussi que ce sont des petites brasseries, qui n’ont pas une production compatibles avec les exigences de la grande distribution. Déjà que, depuis quelques mois, on trouve des bières BFM à la Coop, mais ça reste rare et je suppose que BFM est un cran au-dessus de “artisanal”.

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  2. Héhé, sympa. Je me demande si on va pas voir pour un ami à nous. Autrement, si tu passes à Fribourg pour te ravitailler, par la suite… signale-nous 🙂

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