The Secret World Chronicle, book three: “Revolution”

Oui, je continue à fond les ballons dans la série co-éditée par Mercedes Lackey, The Secret World Chronicle (ou Secret World Chronicles; ce n’est pas très clair), avec ce troisième tome, intitulé Revolution. C’est un gros morceau – non pas que les autres étaient de la petite bière, mais il s’y passe vraiment beaucoup de choses.

The Secret World Chronicle, pour ceux qui n’avaient pas suivi les billets sur le premier et le deuxième tome, c’est une série de feuilletons parus d’abord sous forme de podcasts, puis de romans, qui racontent une histoire de superhéros dans un monde contemporain qui luttent contre une invasion de Nazis de l’Espace – ou peu s’en faut – appelés les Thuliens (de Ultima Thule).

Alors oui, il faut arriver à rentre dans le délire qu’implique un monde où Nikola Tesla a fondé une organisation de superhéros appelée ECHO et où les survivants du programme super-scientifique du Troisième Reich ont fait alliance avec des reptiliens. Quelque part, on est entre Iron Sky et Avengers, mais avec un côté complètement assumé.

Le deuxième tome s’était terminé avec une panade à grand spectacle, avec trahison à la clé, au cours de laquelle un multimilliardaire mégalomane prenait le contrôle de ECHO. Le troisième se concentre sur la reprise de contrôle de l’organisation par le Camp des Gentils, une première contre-offensive sur les QG nord-américain des Thuliens et quelques arcs de développements de personnages, notamment l’étonnant couple formé par John Murdock et Seraphym.

Autant dire que, quand on parle de multimilliardaire mégalomane, le dénommé Dominic Verdigris III ne fait pas dans la dentelle et s’il faut littéralement jeter une centaine de retraités sous une rame de métro truffée d’explosifs, il n’hésite pas.

Et, quand on parle de contre-offensive majeure, ça implique des frappes orbitales (tirées tout droit d’un épisode de Global Frequency, j’ai l’impression) et des bombardements au napalm. Ça y va plein pot et tant pis s’il y a plein de morts, même chez les héros; dans cette série, mieux vaut pas trop s’attacher aux personnages secondaires.

Alors oui, il faut se laisser porter par la folie douce d’une histoire qui fleure bon le pulp, avec des enjeux globaux majeurs – les Thuliens ne sont vraiment pas des gens raisonnables – et ne pas trop regarder derrière le rideau. Comme souvent avec des histoires de superhéros prescients, il y a pas mal de choses qui ne collent pas.

Mais dans le genre, il n’y a pas beaucoup de séries plus spectaculaires. Pour tout vous dire, j’en suis déjà à la moitié du quatrième tome, le dernier paru à ce jour, et j’appréhende un peu, parce que je ne sais pas trop si/quand sortira le suivant.

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.