Threshold: March of Progress

Et allez donc, encore une chronique difficile à écrire, mais cette fois-ci pour une raison différente. Dit simplement, j’aime bien Threshold, surtout après leur passage au Night of the Prog 2011, mais leur nouvel album, March of Progress, ne me convainc qu’à moitié.

Threshold, groupe britannique emmené désormais par Damian Wilson, propose un métal progressif plutôt métal, avec un côté speedé assez réjouissant; quand l’alchimie est réussie, ça fonctionne très bien, mais selon les albums, ça foire – enfin, disons plutôt que ça ne percute pas chez moi – plus ou moins souvent. Là, comme vous vous en doutez, c’est plutôt plus que moins.

Bon, l’album n’est pas une foirade complète non plus et il contient même son lot de morceaux qui m’enthousiasment (à commencer par le morceau-titre, qui ouvre justement l’album, ou “Don’t Look Down”, que je vous mets en bonus à la fin de cet article), avec même quelques sonorités qui semblent empruntées à un Saga qui serait passé par là.

Mais, à l’écoute globale, il y a plus de choses qui me font un peu bailler. L’énergie de Threshold s’émousse et parfois s’égare dans des guimauves discutables. C’est dommage, mais, de mon expérience, ce n’est hélas pas inhabituel: chez Threshold, il y a du très bon et du nettement moins bon, sans qu’il soit toujours facile de le prévoir.

Donc voilà: sentiment mitigé à l’écoute de ce March of Progress, qui à mon sens s’égare un peu, voire beaucoup, mais contient néanmoins de jolis morceaux de bravoure.

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