Ce sont les mésaventures de MJ et son casque audio de la même marque qui m’y ont fait pensé: il y a quatre ans, je m’épanchais verbalement sur les pilotes pour souris Logitech, que j’aurais pu qualifier de médiocre au prix d’un prodigieux effort de bienveillance à leur égard. C’est marrant, mais quatre ans plus tard, les choses n’ont pas vraiment changé.

Preuve par l’exemple avec ma nouvelle souris Logitech Performance MX, que je me suis fait offrir pour mon anniversaire en remplacement de la Revolution MX précédemment chroniquée et qui commençait à montrer des signes évidents de fatigue (genre double clic intempestif). Bon, honnêtement, j’avais depuis cédé aux sirènes morgiennes et réinstallé le Logitech Control Center de sinistre mémoire – et je dois avouer que, sans faire d’étincelles, il s’était comporté honorablement. Jusqu’à ce jour fatidique.

Déjà, il avait tendance à m’inventer des souris qui n’existent pas (celle qui venait avec le clavier, lui aussi Logitech, mais que je n’utilise pas) et refusait d’oublier le tromblon que j’avais pourtant débranché depuis belle lurette. Évidemment, pas lerche d’expliquer manuellement au bidule que non, il n’y a bel et bien qu’une seule souris et non trois. Plus problématique: pas moyen non plus de programmer les boutons comme il faut. Et je t’oublie les configurations, et je change à la volée la sensibilité, et je perds les boutons…

Bref, j’ai enragé quelque jours, me suis pris une série indécente de piquettes à Urban Terror (jeu où je suis normalement moyennement médiocre), avant de désinstaller l’excuse piteuse de pilote logitechienne et faire appel à USB Overdrive. Qui, depuis, non seulement gère les souris à la perfection, mais a également appris à configurer les claviers exotiques et plein d’autres trucs encore.

Je trouve quand même juste hallucinant qu’une compagnie qui fasse du matériel aussi bon n’arrive pas à avoir des pilotes qui tiennent la route.

(Image par Biggerben via Wikimedia Commons sous licence Creative Commons, partage dans les mêmes conditions.)

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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