J’ai coutume de dire que la convention de La Horde est “la convention en bas de chez moi”. Pour cette édition 2018, même si dans l’intervalle j’ai déménagé un chouïa plus loin, j’ai décidé de faire vivre ce slogan en y allant en vélo. Huit kilomètres, ça réveille! Bon, pour ça, j’ai quand même attendu qu’il s’arrête de pleuvoir; faut pas pousser, non plus.
La Horde, c’est un club de jeux – jeux de plateau, jeu de rôle et grandeur-nature – de la région genevoise qui existe depuis suffisamment longtemps pour que cette édition soit la dix-septième. Joli score!
C’est une convention locale: une trentaine de tables dans une salle communale et son annexe, dont une bonne moitié occupées par des parties de jeux de plateau – surtout – de jeux de cartes à collectionner – un peu aussi – et de jeu de rôle. La convention de club classique, quoi.
Après le FIJ et sa foule compacte, ça fait du bien de se retrouver dans un événement à taille humaine! Surtout quand ça n’implique pas des déplacements dont la durée se mesure en heures et qu’on y retrouve des potes. Bon, ça veut dire que la salle paraissait parfois un peu vide, même si l’arrière-salle en annexe, dédiée aux jeux de rôle, accueillaient trois tables d’un fort beau gabarit.
J’y ai inscrit deux parties de Freaks’ Squeele, qui toutes deux ont eu leurs cinq joueurs réglementaires. On reste dans les classiques avec le scénario-tutoriel “Rentrée sans frapper”, que je fais quasiment sans ouvrir le bouquin, avec des joueurs très enthousiastes et réactifs dans l’ensemble – même si seul un sur les dix connaissait la BD.
C’est un scénario que je peux quasiment faire les yeux fermés – je n’ouvre le bouquin que deux fois dans la partie, pour les troubles d’historique et pour le pexage à la fin – mais où les joueurs parviennent souvent à me surprendre avec, d’une part, des personnages bien déjantés et, d’autre part, des solutions originales pour venir à bout des obstacles.
Et puis Freaks’ Squeele est un jeu qui a tendance à générer de l’enthousiasme: l’idée de jouer des futurs super-héros avec un peu moisis dans un environnement académique à la cool et décalé, ça semble bien parler aux joueurs.
Les gens de la Horde tiennent le bazar dans la bonne humeur, avec un bar plutôt bien achalandé en nourriture et boissons – vrai café, vrais fruits à côté des habituels croque-monsieur et soft drinks, il manque juste des vraies bières, mais c’est moi qui chipote. Le club propose également un véritable mur de jeux de plateau en libre-service.
Après mes deux parties, j’en ai profité pour discuter avec des potes, dont un que je n’avais pas revu depuis des années et avec qui je jouais régulièrement dans les années 1980. Du coup, je suis rentré plus tard que prévu – pour une fois.
La Horde, c’était petit, mais c’était cool. En plus, ne pas devoir garder un œil sur les horaires de transports en commun est un bonus – même si huit kilomètres en vélo en montée, de nuit, c’est pas le grand bonheur.
J’ai mis une petite galerie de photos sur Flickr. Creative Commons comme d’hab.
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