Tardigrade Inferno: Mastermind

Ça vous arrive à vous aussi d’acheter un album sur un coup de tête, dans un style qui n’est pas du tout ce que vous écoutez d’habitude, et trouver ça cool quand même? C’est pour un ami qui se retrouve avec Mastermind, de Tardigrade Inferno.

Pour tout dire, c’est une chronique d’Angry Metal Guy qui m’y a incité. Voilà, c’est encore de la faute à AMG!

Comme son nom pourrait le laisser comprendre, Tardigrade Inferno est un groupe passablement décalé. Originaire de Russie, il se définit comme du « Dark Cabaret Metal », ce qui est assez proche; j’aurais dit « Clown Punk Metal » pour ma part.

Toujours est-il qu’entre l’orgue de barbarie (un peu barbare), les grosses guitares, la rythmique punkoïde et une maîtresse de cérémonie qui me rappelle un peu Julie Christmas, en plus déjanté, l’ambiance est à la fête. Comprenez: ça va être votre fête.

Avec douze pistes et un poil plus de quarante minutes, Mastermind y va à fond. Le morceau le plus long fait moins de six minutes et c’est un peu une exception au milieu des compositions entre deux et quatre minutes qui forment le gros de l’album.

J’avoue volontiers que le punk n’est pas mon genre préféré. Je ne déteste pas non plus, mais bon. Je trouve également que Mastermind, malgré son format très resserré, n’est pas sans répétitions.

Cela dit, Tardigrade Inferno fait preuve d’une très belle énergie et d’un sens du nawak construit qui force le respect. Il y a aussi une maîtrise du sujet, ainsi qu’une production bien péchue, qui donne à cet album un aspect très agréable.

Mastermind ne sera pas l’album du siècle, mais une fois de temps en temps, c’est le genre de gros bonbon-surprise que j’apprécie. L’album est disponible sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « We Are Number One » et son solo de kazoo (à peine moins cinglé que l’original, d’ailleurs)

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2 réflexions au sujet de “Tardigrade Inferno: Mastermind”

  1. Dans le même genre, il y a Diablo Swing Orchestra. Ensuite, toujours dans le dark cabaret mais plus du tout dans le metal, Katzenjammer a fait des trucs qui dépotent. Sans le côté dark, faut citer Vagabond Opera, mais surtout, on oublie pas les ovnis du genre, That Damned Band, qui se définit comme du “steampunk goblinfolk” (c’est très, très bordélique et déjanté). J’aurais aimé te conseiller l’excellente chaîne Wiremux, mais elle s’est faite claim par Youtube (encore une !) ; par contre, la plupart des playlists sont encore disponibles sur la chaîne de Guslinger Gaz.
    (Merde, c’est sur Wiremux que j’ai découvert Lyriel, et du même coup le metal… Tout ça ne nous rajeunit pas.)

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    • Oui, Ploum me faisait remarquer que j’aurais dû mentionner DSO dans ma chronique, parce que les deux sont en effet assez proches.

      Mais je dois avouer que j’ai été pas mal déçu par les derniers albums de DSO, donc j’ai dû faire inconsciemment l’impasse dessus.

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