Vaisseau: Horrors Waiting in Line

Si je vous dis qu’un groupe a pour nom Vaisseau et publie un album intitulé Horrors Waiting in Line, et au vu de la couv’ façon Druillet, il y a des chances pour que vous imaginiez une formation québécoise qui fait du thrash-prog-metal à la Voivod. Eh bien non.

Il y a un piège. Et ce piège, ce n’est pas tant le titre d’une piste en italien. En fait, il y en a deux. D’une part, Vaisseau est un duo (claviers et batterie) français, breton même. D’autre part, il propose une musique qu’il qualifie de « synth-doom ».

En fait c’est une variante de space-rock instrumental inspiré par le rock électronique des années 1970 – Jean-Michel Jarre, Tangerine Dream ou Vangelis, mais en version plus rock que space et un peu modernisée quand même.

Avec trente-six minutes, Horrors Waiting in Line est un album plutôt court. Il compte sept pistes entre trois minutes et neuf minutes, à peu près. À noter, au passage, que c’est le premier album du groupe.

Anecdote: un des premiers albums que j’ai reçu, c’est Oxygène, de Jean-Michel Jarre. Ce style de musique, c’est donc un peu dans mes gènes, quelque part.

Et, dans la musique de Vaisseau, je retrouve assez clairement ces sonorités de synthé fin seventies. S’y ajoutent un vrai batteur; ce n’est pas la première fois que je le dis, mais c’est souvent un élément qui fait la différence entre une musique un peu plan-plan et quelque chose qui pulse.

Dans le cas de ce Horrors Waiting in Line, c’est assez nettement le cas. La batterie rajoute une intensité et une énergie, même sur des compositions plus lentes (« Sonic Dislocation »). C’est un contrepoint plutôt brillant au côté planant vintage.

Horrors Waiting in Line est un album qui entre dans la catégorie « moi j’aime bien ». J’entends par là que je comprends que la musique de vaisseau est très typée et ne soit pas du goût de tout le monde, mais je kiffe assez cette réinterprétation contemporaine du rock électronique de la fin des années 70, début des années 80.

Si ce sont des sonorités qui vous branchent, je vous conseille d’y jeter une oreille, par exemple sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Force Macabre: From Deep Space, Down to the Styx »

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