Destination Tokyo 2017

Donc, vendredi passé, c’était concert (et c’était cool). Le lendemain, un tunnel du Lötschberg plus tard (plus ou moins) et je retrouve ma cosplayeuse d’épouse (avec Psychée dans ses bagages) à Sion pour Destination Tokyo, édition 2017 de la convention japonaise bisannuelle du Valais.

Les conventions valaisannes, c’est toujours un peu spécial: on a l’impression d’être au milieu de nulle part et, pourtant, on y trouve des têtes d’affiche improbables et des cosplayeurs de renommée internationale et du pinard à la buvette. En y repensant, un peu toute la Suisse est comme ça.

Étant moi-même originaire du Valais et ayant passé un certain temps à Sion – pour mes études –, ce n’est pas quelque chose qui me dérange. Et puis bon, je suis ici surtout pour faire support moral à ma dame avant qu’elle ne monte sur scène (et support technique avant et après, pour gérer son costume). Et pour faire des photos, aussi.

Comme je le dis souvent, la pop-culture japonaise et moi – animés, mangas ou jeux vidéos – ça a eu été, mais ça n’est plus. J’étais turbofan dans les années 1990, mais depuis, ce n’est pas le grand divorce, mais disons qu’on s’est séparés par consentement mutuel tout en restant bons amis.

Du coup, là où mon épouse papillonne de stand en stand et d’une activité absconse (mais traditionnelle) à l’autre, moi je fais surtout mon vieukon blasé. Ou alors je squatte la cafétéria et le wifi du lieu, un collège/lycée reconverti en antre de la geekitude japanisante l’espace d’un week-end.

N’exagérons rien non plus: même si je ne suis pas fan de tout, loin de là, il y a les stands des illustrateurs et les concours cosplay, qui sont l’occasion de sortir le matériel photo de concours et de faire des clichés pas trop ratés. En général.

Depuis le temps que j’écume ce genre d’événement, je suis toujours épaté par le niveau de folie des concurrents, même pour une convention “mineure” comme Destination Tokyo. Bon, il faut dire aussi qu’il y avait des places qualificatives pour des concours nationaux et internationaux à la clé. Et comme en plus les cosplayeurs suisses sont loin d’être des quiches, ça a donné du beau spectacle.

On avait aussi un jury passablement allumé, notamment pendant le concours groupe du dimanche, entre l’un, déguisé en Littlefinger, qui joue à faire du gringue à une Sansa Stark (et qui repart en se tenant la joue) et les deux déguisées en Team Skull qui attaquent le groupe Pokémon à coups de pokéballs à la fin de leur prestation. C’était très con, mais très rigolo.

Nous avons également assisté au concert de Ryo Kawasaki, pas le guitariste de jazz, mais le compositeur japonais de musiques de films et d’animés (Fate/Grand Order – First Order, Luger Code 1951, Shôkoku no Altair), dont c’était la première représentation hors du Japon. Il a joué pendant quarante-cinq minutes plusieurs de ses compositions au piano, parfois solo, et c’était plutôt chouette – même si j’aurais aimé que le public soit plus nombreux. Mais bon, je commence à avoir l’habitude des concerts clairsemés.

Mais c’est vrai que, pour être honnête, j’ai presque passé plus de temps sur le laptop – enfin récupéré – à trier les photos du vendredi soir qu’à faire mon social. Mais bon, ce n’est pas grave: si j’ai un ordi (et si possible du wifi), je m’ennuie rarement.

Galerie de photos en cours de tri.

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