Pyramaze: Epitaph

Pyramaze est un groupe qui ne m’est pas inconnu. J’avais déjà chroniqué son album Contingent il y a trois ans, qui était plutôt pas mal. Leur nouvel album, Epitaph, me paraît d’un calibre nettement supérieur.

Formation danoise active depuis près de vingt ans, Pyramaze propose un power-prog-metal teinté de symphonique, avec une base ultra-mélodique, qui me rappelle furieusement ce que j’appelle « l’école australienne ».

Epitaph compte la bagatelle de douze pistes. La plupart durent entre trois et cinq minutes, sauf la brève intro instrumentale et l’epic final de douze minutes. Au total, l’album dépasse l’heure.

Honnêtement, j’ai assez peu de souvenirs de leur précédent album, mais je trouve celui-ci très impressionnant. Certes, il ne réinvente pas le genre – mais qui donc en serait capable? – mais Pyramaze fait ici plus que d’appliquer des formules éculées.

Si j’invoque l’école australienne – les groupes comme Voyager, Vanishing Point ou Valis Ablaze – c’est parce que les compositions d’Epitaph sont très mélodiques, très accessibles, et pourtant pas mal élaborées.

J’en veux pour exemple des titres comme « Steal My Crown », « Knights in Shining Armour », « Bird of Prey » ou « Your Last Call », pour ne citer que ceux-ci. Un peut tout l’album est comme ça: hyper-catchy et énergique comme tout.

Pyramaze s’offre aussi les services d’invités prestigieux, comme Britney Slayes de Unleash the Archers sur la piste « Transcendance » ou ses deux anciens chanteurs, Lance King et Matt Barlow sur l’epic final, « The Time Traveller ».

Alors oui, encore une fois, Pyramaze n’innove pas vraiment. Sur le fond, Epitaph est un album de power-prog-metal plutôt classique. Mais sur la forme, il transpire l’excellence: musiciens au taquet, compositions fignolées, production à grand spectacle.

Si le « pop-metal » vous agace, passez votre chemin! Sinon, je vous recommande l’écoute d’Epitaph, qui confirme que Pyramaze est un grand nom du genre.

Bonus: la vidéo de « Particle »

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3 réflexions au sujet de “Pyramaze: Epitaph”

  1. Ben on ne va pas être d’accord avec cet album. La chronique n’est pas encore en ligne mais je crois que c’est un groupe que je n’aime pas. Je trouve que cela ressemble à de la bouillie.

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    • Si, par “bouillie”, tu entends “un album plutôt pop-metal”, on est d’accord, mais je ne considère pas que ce soit forcément une mauvaise chose.

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      • Oui c’est ce mélange d’un peu tout en même temps, metal, électro, sympho et pop qui me dérange.

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