Cet article est le numéro 40 d'une série de 99 intitulée Radio-Erdorin

À ma droite, un petit chat qui ronronne; à ma gauche, un gros ordinateur qui souffle: il est en train de finaliser le nouvel épisode de Radio-Erdorin, pour février 2021. L’ordinateur, donc; le petit chat, c’est une chatte, d’ailleurs.

Bref, nouvel épisode, donc. Oui, c’est très tôt dans le mois; vous m’en voyez le premier surpris. Je suppose que c’est en grande partie dû au fait que je voulais utiliser mes nouveaux jouets.

Comme je l’annonce en ouverture, j’ai fait quelques frais et il semblerait que le résultat soit à la hauteur de mes espérances. D’abord, j’ai investit dans un nouveau micro: un Deity D3 Pro, qui va se fixer sur une autre nouvelle acquisition, un pied de micro qui me permet de le placer au-dessus de moi.

J’ai l’impression d’avoir un bien meilleur son à la sortie. Déjà, le micro est plus près de moi; il est aussi de meilleure qualité. Du coup, les retouches audio ont été minimales: ajustement du gain, un coup d’antibruit et un peu de compression.

Du coup, au montage, je me suis aussi amusé – façon de parler – à virer un maximum des « smacks » et de grosses respirations de bourrin asthmatique que j’ai tendance à faire en parlant. Pas tous, mais beaucoup. C’est long, mais c’est moins agaçant au final.

Ensuite, j’ai fait pas mal de réglages sur la caméra elle-même, avec une balance des blancs au neutre et un style d’image « flat », qui permet d’optimiser la correction des couleurs. J’ai également acheté un nuancier qui, avec un petit plug-in ad hoc, gère facilement la correction chromatique.

Micro et color checker

J’ai aussi un peu réarrangé les lumières, de façon à garder une bonne intensité, mais aussi à avoir un peu plus de relief dans les ombres. J’attends encore deux petits éclairages LED d’appoint, pour rajouter un peu de couleur en arrière-plan, mais ça rend déjà bien.

Par contre, si j’en juge par la quantité de rushes que j’ai enregistrés, il va falloir que je songe sérieusement à un prompteur. Ce n’est pas tant pour la place que ça prend, mais dérusher près de cent minutes, ça prend beaucoup de temps.

Le dernier achat – mais pas le moindre – est un nouvel ordinateur portable. Il vient remplacer un engin de 2015 qui, s’il n’a pas démérité, commençait quelque peu à tirer la langue sur les rendus. Là, sur un test de finalisation de vidéo, il est quand six à sept fois plus rapide.

D’ailleurs, cet épisode est exceptionnellement long: plus de trente-trois minutes, je crois que c’est un record. Certes, il y avait un total de treize albums chroniqués, mais je me suis aussi un peu laissé aller sur certaines sections. Par exemple celle sur Kansas, mais la chronique originale était elle aussi très longue.

J’ai pas mal galéré pour réécrire certaines des chroniques dans un format plus accessible à l’oral. Notamment celle de Sigur Rós – qui, à mon avis, ne faisait pas beaucoup de sens à l’écrit non plus. C’est toujours important de relire son script à haute voix avant de passer à l’enregistrement.

Ah, et ultime surprise, la vidéo a été bloquée par YouTube à sa mise en ligne. Laule. Bon, ça faisait bien un an et demie que ça ne m’était pas arrivé, mais ça ne me manquait pas non plus. Comme je l’avais aussi chargée sur Peertube, je ne me suis pas trop fait de souci. Le lendemain matin, l’instance Peertube Pair2jeux, qui héberge mes vidéos, était en rade.

Argh.

Bon, il s’agissait d’un problème technique trivial réparé en cours de matinée, mais j’ai eu un instant d’angoisse, genre « dameunède, ILS m’ont retrouvé! ».

Donc, l’épisode est désormais en ligne, sur YouTube (finalement débloquée) et sur Peertube. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

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