Rhapsody of Fire: The Eighth Mountain

Dans la série “comme-son-nom-l’indique-metal”, voici Rhapsody of Fire, groupe de metal symphonique, et son album, The Eighth Mountain. Au moins, sur ce point, on n’est pas déçu (à part que ce n’est pas leur huitième album). Musicalement, c’est autre chose.

Rhapsody est un groupe italien de power-metal symphonique, issu du split du premier Rhapsody suite à un divorce (plus ou moins à l’amiable) avec son guitariste-vedette, Luca Turilli. D’où l’autre Rhapsody, Luca Turilli’s Rhapsody.

À noter que cet album est également le premier avec Giaccomo Voli, nouveau chanteur (en remplacement de Fabio Lione, ce qui explique peut-être pourquoi ce dernier était allé faire le guignol avec Nanowar of Steel).

Avec douze pistes et un peu plus d’une heure, The Eighth Mountain n’est pas un poids-plume. Je dirais bien que c’est le genre qui veut ça. Deux morceaux flirtent avec la barre des dix minutes, mais le reste de l’album tourne autour de quatre-cinq minutes.

Je pourrais bien vous dire que ce nouvel album marque le début d’une nouvelle saga narrative, intitulée “The Nephilim Empire Saga”, mais en vrai, on s’en fout un peu. Parce qu’honnêtement, cet album de Rhapsody of Fire n’est pas très enthousiasmant.

Bon, je le trouve globalement plus intéressant que le précédent,Into the Legend mais j’ai presque l’impression que c’est par accident. Disons les choses autrement: je l’aime bien, mais principalement parce qu’il utilise des recettes efficaces. Le fourbe vise directement le cerveau reptilien!

On a donc une heure de metal épique, avec des grandes batailles, des tyrans à renverser, des légendes et des sorciers. Y’a du power-metal qui poutre, y’a du sympho à grand spectacle, y’a des ballades qui donnent le diabète des oreilles. Y’a même le regretté Christopher Lee qui balance une narration turbo-épique à la fin.

Ce n’est pas désagréable à écouter, mais à la fin, il n’en reste pas grand-chose. Du coup, j’ai un petit peu du mal à recommander The Eighth Mountain: d’un côté, c’est bien fait sur la forme, de l’autre, c’est quand même un peu médiocre sur le fond.

Disons que c’est un album de metal qui est ce que la boîte de bombecs est à un vrai repas: c’est agréable en bouche, mais ça écœure un peu si on abuse et ça ne remplace pas.

Bonus: la vidéo de “Rain of Fury”

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