Stranger Things, saison 1

Oui, je sais: tout le monde et son chien a déjà vu la deuxième saison de Stranger Things et moi je déboule avec mon air con, ma vue basse et ma chronique sur la première saison. C’est ça ou du rock progressif, alors ne venez pas piorner!

Donc, Stranger Things, c’est l’histoire de quatre gamins qui vivent à Hawkins, un petit bled des États-Unis, au début des années 1980. Eh oui, encore! Je vous avais prévenu. Donc, ce sont des gamins normaux, ils jouent à D&D, mais au retour d’une partie, un des quatre disparaît dans la nuit. Et après, il y a des choses vraiment bizarres qui se passent.

Il y a ce laboratoire qui appartient au Département de l’Énergie et qui est bourré de militaires et d’agents fédéraux patibulaires. Il y a des bizarreries dans le réseau et d’autres gens qui disparaissent dans des circonstances bizarres. Et puis il y a Eleven, une gamine aux cheveux rasés, qui, elle, apparaît de nulle part.

Stranger Things, c’est un hommage appuyé aux années 1980, à un mode de vie un peu idéalisé, mais pas tant que ça (surtout si on est non-fumeur). C’est aussi un hommage aux films de l’époque avec des équipes de gamins qui affrontent des choses monstrueuses et/ou des agents fédéraux hostiles.

La plupart de mes contacts et amis, qui l’ont vu bien avant moi, étaient très enthousiastes. Moi, moins. Il faut aussi dire que je n’ai jamais eu un amour particulier pour des films comme E.T. ou The Goonies – que je n’ai même jamais vus. Du coup, le trip nostalgique a moyennement bien fonctionné sur moi.

Cela dit, “moins enthousiaste” ne veut pas dire que je n’ai pas aimé. Stranger Things est une série qui sait se montrer attachante, avec des rôles forts – les gamins, très justes, mais aussi Wynona Ryder en mère-courage qui préfère passer pour folle plutôt que d’abandonner l’espoir de revoir son enfant, et David Harbour, qui joue le shérif. Mention spéciale pour le personnage de Mr Clarke (Randy Havens), le prof le plus cool de l’univers.

Et puis visuellement, il y a de belles claques. La reconstitution de l’époque est soignée et l’Upside Down est bien creepy comme il faut. En fait, je soupçonne que Stranger Things est surtout intéressante parce que la série est devenue emblématique d’un genre – un groupe de pré-adolescents face à un fantastique que les adultes ignorent – que l’on retrouve maintenant dans pas mal d’autres fictions, à commencer par le jeu de rôle Tales from the Loop inspiré de l’œuvre de Simon Stålenhag.

Les huit épisodes de cette première saison ne m’ont pas laissé un souvenir impérissable – en tout cas bien loin des BEST SERIEZ EVAR!! de certains de mes contacts – mais c’était suffisamment sympathique pour que j’aie envie de regarder la deuxième saison, qui a été diffusée il y a peu. Il y a des idées amusantes et une atmosphère indéniable.

Quelque part, le plus gros danger, c’est de se faire moubourrer par les fans…

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2 réflexions au sujet de “Stranger Things, saison 1”

  1. C’est vrai que la série a été rattrappée par un buzz” inadapté”. Je l’ai regader l’été dernier lors de sa parution sur Nelflix, avant qu’elle commence a être repérée. ET comme je n’attendais rien d’extra, j’ai été séduite par l’atmosphère et Wionna Ryder.

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    • Je dirais plus “exagéré” qu’inadapté. Le fait est que la série est tombée pile en plein revival 1980 et l’a sans doute amplifié.

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